Petite opposition à Papaïchton contre la charte
Si médiatiquement Camopi et Saint-Elie cristallisent les crispations autour de la charte du Parc amazonien, à Papaïchton une certaine opposition semble exister. Le désaccord et le scepticisme formulés par certains habitants lors de l’enquête publique le montrent. Lors de l’enquête publique menée du 11 janvier au 11 février, à Papaïchton seuls seize avis ont été déposés sur le registre officiel, d’une population qui compte 3 976 âmes (adultes et enfants). On ne peut donc inviter qu’à la prudence quant à l’analyse de ces quelques avis, néanmoins, sur les 16 avis déposés, 14 étaient « réservés » et « défavorables » contre 2 avis « favorables » à…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
0 commentaires
Avec un parc où pas un seul poste de chargé de mission est occupé par un natif de la Guyane qui connait réellement les problématiques de notre région, (la faute à un recrutement très orienté vers l’extérieur, on préfère faire venir des gens qui auront un super salaire pendant 3 ans mais qui ne cherchent pas réellement à trouver un vrai compromis pour la Guyane et allier la préservation de sa nature et son développement économique. La preuve, tous les 3 ans c’est le jeu des chaises au PAG il faut renouveler l’effectif), ce n’est pas étonnant qu’on on arrive là aujourd’hui.
On sait tous que le président est là pour faire jolie et qu’il ne décide de rien, la preuve en est il n’est même pas associé aux recrutements. Moi je dis qu’il ne faut pas s’étonner si cette structure en complètement déphasé avec les attentes des populations. Je ne suis pas en train de faire une campagne pour favoriser un recrutement local car ce qui compte c’est la compétence,mais je tiens à dénoncer une certaines discrimination à l’embauche qui bien souvent en demandant des diplômes un peu farfelus dont on sait très bien qu’ils n’apporteront rien de plus au problématiques du parc (et là on se cache derrière des procédures de recrutements bidon!!!), on laisse échapper l’audition de certains jeune du pays qui connaissent ses valeurs, sa réalité et surtout qui seront à même de faire correctement leur travail car nous aussi on a de la matière grise!!!!!!!!!!!
Zorè ki pou tendé, tendé! Wéy ki gain pou li, li!
Pour occuper un poste, il faut en détenir les compétences. Dire que le parc n’emploie pas de locaux, c’est totalement faux. Quand je vois le nombre d’amérindiens… Et puis il ne faut pas se voiler la face, on sait très bien que certaines personnes profitent de l’orpaillage illégal sur les communes du Maroni.
J’aimerais savoir comment on fait voter les 100% d’avis favorables de Trois Sauts…
Pas vraiment en rapport avec la charte du PAG, mais plutôt avec le commentaire de Patou.
Arrêtons un peu de dire que les locaux ne sont pas embauchés dans tels ou tels secteurs d’activité, ou de préservation de la biodiversité guyanaise ! Ils sont nombreux, mais sûrement pas représenté à leur juste mesure. Pourquoi ? C’est là la véritable question. Plutôt que d’accuser les structures de l’Etat de favoriser l’embauche de personnes compétentes (et malheureusement principalement originaires de métropole), les locaux devraient arrêter de se contenter de ce qu’ils ont : c’est à dire un oncle, une mère ou une cousine dans l’administration locale pure. Celle qui ne (presque) à rien en Guyane, quand on voit le niveau d’activité des mairies par rapport au nombre d’employés…
Il y a un manque flagrant d’intérêt du guyanais « de souche » (ce qui ne veut pas dire grand chose puisque 63% des personnes vivants dans notre département sont « originaires d’ailleurs » à une génération près, selon les chiffres de l’INSEE) pour son territoire. Comment peut on dire que les guyanais veulent s’impliquer dans la vie économique et/ou écologique de leur territoire, quand on constate que les seules motivations sont l’accès à l’emploi « facile » (fonctionnariat), pour avoir son gros pick-up (bravo l’écologie), et ses 5 maîtresses… ou ses 30 paires de chaussures, c’est selon.
Qu’est ce qui motive les guyanais « de souche », les « locaux », ceux qui n’arrêtent pas de se plaindre d’être à la merci de l’Etat français « impérialiste » ? Mais qui sont bien heureux d’être employés par celui-ci, ou d’avoir des infrastructures « dignes de ce nom » pour profiter d’un niveau de vie bien supérieur à celui de nos voisins surinamais ou brésiliens (même si Paris a franchement des efforts à faire et devrait s’intéresser beaucoup plus à cette splendide et potentiellement extraordinaire Guyane, notamment pour offrir une formation « digne » aux jeunes… au moins des effectifs à la hauteur de la population… mais là encore, ils risquent d’être métropolitains…)
OUI, il faut que les « locaux » soient plus présents dans la construction guyanaise, tant intellectuellement qu’économiquement/écologiquement. Des locaux mais aussi des gens comme ceux qui ne viennent pas passer 2 ou 3 ans en Guyane, mais qui comptent y faire leur vie, et participer au développement de ce territoire « qui n’appartient à personne », mais qui devrait être la préoccupation de tous !
On a la chance ici, d’être d’origines extrêmement variées, et de s’entendre « relativement » bien. Profitons-en pour faire de la Guyane un laboratoire de l’éco-logique.
(Avant que l’on ne m’accuse d’être une sale profiteuse métro, payée avec les 40% de plus… sachez que ce n’est pas le cas, désolée. Pas de « prime », et ce depuis 8 ans déjà, d’où la crédibilité pour écrire ce long commentaire agacé mais plein d’espoir).
pour avaziza, loin de moi l’envie de vous traiter de sale métro car je ne le pense pas. Il est vrai que je partage une grande partie de votre argumentaire, et à aucun moment je n’ai dit qu’un local doit être privilégié pour un poste, s’il n’est pas compétent bin il ne faut pas l’embaucher. Je suis moi même guyanaise hyper diplômée (dans le développement territoriale) et sur le carreaux parce que la Guyane est parasitée par des circuits de recrutement bien rodés où malheureusement c’est le filon qui est d’or! Si tous les guyanais étaient compétents cela se saurait et nous aurions été dans de meilleures conditions.
Moi ce que je dénonce c’est bel et bien le système de recrutement du PAG qui ne cherche pas vraiment à trouver de la main d’œuvre soucieuse des enjeux du pays. Et surtout qui ne laisse même pas l’opportunité à des jeunes de s’exprimer et de défendre leur savoir-faire. Cela dit c’est le même problème au conseil général, ou régional où il faut du piston pour avoir ne serait-ce qu’un entretien.
Autre chose, arrêtez de dire qu’il y a plein d’amérindiens au PAG!!!!! Oui il y en a mais tous des Catégories C? Il suffit de voir l’organigramme et ça me gave de voir qu’il n’y a pas une personne qui reflète la réalité de la Guyane (brésilien, guyanais, indien, bushi, bref…… l’identité guyanaise) au poste de catégorie A.
Après le débat est tellement long qu’on ne finira jamais, et malheureusement on pourrais même dans ce cas critiquer l’ensemble du système français qui est très décevant et ne laisse pas la place à l’expression des compétences et de la motivation comme le font les américains.
Sous prétexte que la fiche de poste réclame un diplôme A et et que toi tu as un diplôme A- qui pourtant a 80% de modules identiques avec le diplôme A, on ne prend même pas la peine de répondre, on va voir ailleurs sans pour autant voir que la détermination, la connaissance de l’environnement de travail et des enjeux de celui qui possède la diplôme A- est un argument de taille pour mener à bien la mission souhaitée avec efficacité.
Voili, voilou, je demanderai donc au PAG de revoir sa politique interne d’embauche et ils verront que leurs missions sur le territoire guyanais seraont plus performantes et plus en adéquation avec les réels enjeux de notre territoire!
« Après le débat est tellement long qu’on ne finira jamais, et malheureusement on pourrais même dans ce cas critiquer l’ensemble du système français qui est très décevant et ne laisse pas la place à l’expression des compétences et de la motivation comme le font les américains. »
Rien à redire là dessus, et ce serait intéressant que d’implanter le système anglo-saxon en Guyane… il y a plein de gens compétents qui pourraient être mieux exploités (et l’inverse est aussi valable). Mais… il faudrait aussi que ces gens se motivent pour ne pas chercher à être employés dans des administrations ou des grosses sociétés (rarement guyanaises), et tentent de créer de l’emploi pour ces jeunes motivés et qui doivent prouver leur compétences, ailleurs que par le biais des (hautes) études. C’est là dessus que le système français doit s’investir. Plutôt que de donner des subventions à des collectivités qui en font un usage parfois « un peu personnel »… (aucune référence à l’affaire Monlouis Deva), ou qui utilise la majeur partie pour leur fonctionnement, qui, ce n’est pas un secret, représente un coût faramineux (plus de 60% du budget pour le CG)
Pour la politique de recrutement du PAG, je connais trois personnes qui y travaillent (localement, pas au siège de Rémire), et qui sont de « purs produits » du secteur dont ils ont la responsabilité (boni et amérindiens). Ce qui semble plus que logique. Néanmoins, un peu plus de représentativité dans les instances dirigeantes devrait permettre au PAG d’asseoir sa crédibilité aux yeux des populations autochtones. Mais celles-ci restent encore très « communautaires », et ne semblent pas comprendre l’intérêt que le Parc peut leur apporter, en termes de « protection » et d’aide au développement.
Ou je me trompe, mais c’est bien la mission du PAG ?
Bref, la Guyane a besoin de gens qui se mobilisent, et que l’Etat accompagne.