Olivier Wattez, directeur général de Total Guyane : «On est très déçus, je pense qu’il s’agissait du dernier puits d’exploration en France»
Le directeur général de Total Exploration et Production Guyane Française (TEPGF), Olivier Wattez, nous a confirmé mercredi soir ce qu’il avait indiqué plus tôt dans la journée à nos confrères de Guyane la 1ère : la campagne de forage offshore n’est pas concluante et vient d’être stoppée Explications. «Nous n’avons pas trouvé d’hydrocarbures en effectuant ce forage et nous avons arrêté les opérations en début de semaine», a confirmé mercredi en début de soirée à Guyaweb, Olivier Wattez, le directeur général de Total Exploration et Production Guyane Française. Nous avions un arrêté préfectoral pour réaliser cinq forages mais le premier forage…
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29 commentaires
« du coté des écologistes, on sabre le champagne … »: non, non, mais plutôt du côté des hommes et des femmes de Guyane et d’ailleurs qui savent que la consommation accrue des hydrocarbures nuit gravement à la santé …. du climat. Il est peu élégant d’appeler « les écolos » toutes les personnes qui souhaitent un monde moins vorace et plus juste ! Récemment le Pape François n’a pas dit autre chose …
« Des écologistes » fêtant la victoire au champagne, c’est ce que j’ai pu constater par exemple lors de l’annulation d’un projet minier en Guyane. Mais il reste beaucoup à creuser : la misère humaine, la misère morale, des sujets qui ne semblent pas intéresser un monde fou en Guyane. Dès lors, il faut savoir raison garder lorsque l’on est persuadé de représenter le bien…
Je constate à nouveau, cher FF, que 11 ans plus tard, vous êtes toujours aussi affectés par cette action citoyenne, unique en Guyane, qui a fait « dégager » du territoire guyanais le géant minier Iamgold (ex-Cambior). Faudra pourtant vous y habituer car les nouveaux Consquitador russo-canadiens qui veulent déverser leurs tonnes de cyanures et exhumer du sol des tonnes d’arsenic, chrome, cadmium, mercure…, vont logiquement, suivre le même sort, dans quelques mois !
Ne vous en déplaisent, nous serons nombreux ce jour là à saluer et fêter cette nouvelle victoire de David contre Goliath.
Quand à votre tortueux état d’esprit qui consiste à faire croire que des lanceurs d’alerte doivent aussi s’occuper de toutes les problématiques sociales et économiques, c’est pitoyable ! …d’autant que c’est d’ailleurs souvent les mêmes, au quotidien, qui dénoncent l’injustice sociale et la prowfitasyon économique !
Investiguez plutôt sur les potentiels conflits d’intérêts des plus zélés « facilitateurs » les « ramasses miettes » de l’industrie minière en Guyane ! Allez-y, vous n’en reviendrez pas !
Les 95% des Antillais qui sont actuellement contaminés dans leurs corps par le Chlordécone auraient bien voulu que des écologistes aient sabré le champagne, en leur temps, pour avoir obtenu l’interdiction de ce pesticide ! un progrès sensé apporter le bonheur et le développement des citoyens. Foutaise, désormais, la grande majorité des terres agricoles sont impropres à l’agriculture pour 500 ans ! Mais ils n’en fut rien car les chroniqueurs et politiques de l’époque ont bâillonné les « méchants zécologistes » pour le profit d’une poignée d’individus richissimes… rien n’a changé à l’outre-mer !
Je vous laisse à votre procès en sorcellerie (assez révélateur au demeurant) et je vous rappelle qu’un journaliste n’a pas de camp (il essaye d’y voir clair). Il est vrai qu’à l’époque une ardente opposante au projet Iamgold avait décrété (lorsque je lui avait expliqué vainement qu’un journaliste « n’a pas à être pour ou contre » un projet mais qu’il doit essayer d’y voir clair) : « Si tu n’es pas contre ce projet, c’est que tu es pour ». Logique… Il faut quand même avoir un minimum de sérieux dans vos propos : sans jouer aux anciens combattants, nous avions tout de même publié dans La Semaine Guyanaise à l’époque (avec une rédaction vent debout), un sondage payé par Iamgold mais plutôt défavorable au projet qu’un obligé rémunéré par l’industriel voulait faire passer à la trappe. Donc, c’est ça ne pas avoir de camp. Enfin, pour boucler la boucle et m’en tenir aux faits, un médiatique opposant au projet Iamgold (qui a complètement disparu de la circulation guyanaise) insistait lourdement pour que je partage le champagne le soir du rejet du projet par Sarkozy. J’ai préféré m’éclipser rapidement des agapes, j’étais juste venu recueillir des impressions. Un gendarme, l’an dernier, me disait être atterré de devoir mobiliser 15 à 20 personnels pour assurer la sécurité des conférences publiques autour de la Montagne d’or. Alors, c’est cela votre monde parfait ? Permettez-moi d’en douter, c’est mon métier…
Fred, la formulation de ton post laisse effectivement entendre que ces contestataires (« écologistes » ou écologistes ou autres) seraient comptables des problématiques socio-économiques, comme absence de perspectives ou misères humaine et morale. Tu as dû taper trop vite.
Ils ne le sont pas. Une telle exigence n’est qu’ une simple malhonnêteté intellectuelle – ou une grave déchéance cérébrale. Faut faire attention aux effets longtime du malathion…
Ensuite, remarque bien que cette optique erronée insinue aussitôt que la contestation ne serait recevable que si l’on propose mieux… C’est l’interdiction de la critique par le renversement de son fondement que tu dois connaître.
Dis à ton gendarme qu’une gouvernance plus intelligente n’aurait pas sombré le peyi dans un tel état et le gvt et lézélu ne seraient pas pris de court à présent, prêts à se raccrocher à n’importe quoi, comme un noyé.
Alors l’assurance des conférences publiques serait inutile et le monde serait moins imparfait.
Objectivement.
Tout comme ne sont pas recevables les critiques consistant à reprocher aux « zécolos » de ne pas mettre autant d’énergie à lutter contre l’orpaillage clandestin qu’à s’opposer au projet CMO. Les deux problématiques sont totalement différentes et la lutte contre la première relève du pouvoir régalien de l’état.
Tout a fait, Mme Hidalgo l’aura bien compris aussi…
C’est triste pour la Guyane! L’exploitation du pétrole aurait été un levier de développement pour cet territoire, sachant que cette matière première reste indispensable au développement, que ce soit comme source d’énergie ou pour l’industrie chimique. Les ayatollahs de l’écologie (qui ne sont jamais venus en Guyane) n’ont rien à proposer en échange et le territoire va continuer à s’enfoncer dans la misère et à vivre des transfert de la métropole. On pourrait tenir d’ailleurs le même raisonnement pour les mines d’or….
rien à proposer ?
https://www2.deloitte.com/content/dam/Deloitte/fr/Documents/sustainability-services/deloitte_developpement-economique-durable-guyane_.pdf
RSA, quand tu nous tiens…
Pétrole, matière première indispensable au développement ? Parce que les pays d’Asie du Sud-Est avec leur taux de développement record ont du pétrole peut-être ? Des matières premières ? Même pas. Non, ils n’ont pas investi dans la matière première mais dans la matière grise, alors que les pays d’Amérique du Sud qui ont spécialisé leur économie sur l’exploitation des matières premières minérales (Bolivie, Guyana…) sont les plus pauvres du sous-continent. Situations pas tout à fait comparables avec la nôtre, j’en conviens, mais néanmoins à méditer…
on a pas de pétrole mais on a des idées !!!
Mettons les en application
Energie propre : hydroélectricté
Elevage et agri bio : autarcie et export
exploitation biodiversité : R§D guyanaise sur les plantes
une vraie politique touristique
une vraie politique de l’immigration
http://h16free.com/wp-content/uploads/2016/04/gifa-hm-wait-what-wtf.gif
absolument d’accord avec les pistes positives citées par moibeni – certes, cela ne sera pas de l’argent facile car il faudra tra-vail-ler et innover, mais cela permettra de reprendre une certaine fierté de ce qu’on peut faire soi-même !
http://h16free.com/wp-content/uploads/2016/03/gifa-picard-flute-pipeau.gif
Bien sûr que c’est recevable Jaguar plus largement pourquoi ne pas mettre autant d’énergie à défendre un projet (plutôt qu’être contre et trouver la misère pitoyable) ? C’est un sujet de fond…
En quoi la lutte contre l’orpaillage clandestin est-elle un projet ?
Ai-je évoqué la lutte contre l’orpaillage illégal ? Absolument pas. Un projet sérieux qui serait défendu auprès des décideurs. Plus sérieusement que le projet mort-né (pour ne pas dire fumeux) alternatif à Iamgold il y a 11 ans par exemple…
« pourquoi ne pas…défendre un projet…sérieux… auprès des décideurs »
Parce que c’est une idée naïve, Fred.
Elle part du postulat comme quoi nous vivrions dans une société ouverte, flexible, où l’intérêt général prime, où le mérite conditionne le succès et où les représentants représentent et les décideurs sont capables de décider.
Tel n’est pas le cas. La gouvernance à la française n’a rien à voir avec une société ouverte, truffée de feed-back. La configuration et l’esprit de l’Encadrement de la société (j’évite le mot Administration, car ce n’est pas une administration au sens d’origine et noble), que ce soit au niveau national comme territorial, sont inadaptés aux initiatives d’en bas (=populaires :-) et très défavorables aux efforts.
A l’heure actuelle les propositions appartiennent aux « représentants » qui n’arrivent même pas à donner forme à leur propres fantasmes et qui seraient encore plus incapables de mettre en oeuvre des programmes quelconques qui les dépasseraient de toute façon.
Mieux, ils n’en auraient ni même l’intérêt, le plus souvent.
Rien n’est dû au hasard, la Guyane non plus…
La théorie du grand complot au nom de l’intérêt immuable des puissants j’y crois moyen. C’est sûr que ce fatalisme (basé sur une conjecture) permet effectivement au mieux de pérorer puis de buller au lieu d’essayer de faire bouger les lignes (en construisant)
Les calculs indicibles supplantant l’intérêt général n’ont rien de théorique et je m’étonne que tu fasse encore des illusions sur les capacités qui orientent la Guyane.
Avec ton expérience.. Voyons, Fred.
Observer, expérimenter puis en tirer des conclusions n’a rien à voir avec le fatalisme. C’est le comportement normal dont l’application la plus stricte s’appelle rigueur scientifique.
A l’opposé; subir, expérimenter puis en redemander s’appelle autrement. Tu le devineras comment.
« pérorer, buller au lieu d’essayer de faire bouger les lignes en construisant »
C’est pas sympa de ta part. Mais pas du tout. Je n’aurais pas fait bouger les lignes et n’aurais rien construit. Tu tapes trop vite, décidément.
Adresse ces mots aux 90 % des « décideurs » administratifs et élus des 30 dernières années.
GZ, je ne m’adressais pas à ta personne en particulier. Mais si tu te sens concerné…
Ta phrase en avait l’air… le « si je me sens concerné » en rajoute inutilement.
D’où tu sors que la misère humaine et morale intéressent peu le peuple ? Les compteurs l’indiquent ?
Relie cette la misère morale à la misère humaine et l’audimat explosera.
exemples de programmes qui ont réussi en Guyane:
-le programme spatial
-l’agriculture Hmong
-l’industrie agroalimentaire SOLAM
… et sans doute quelques autres (les rhums Prévot…)
exemples de programmes qui on foiré, faute de persévérance:
-la riziculture
-le contreplaqué de Saint Laurent
-la chevrette
-la pêche de la crevette
-la canne à sucre sucrière (torpillée par une femme politique, la même qui s’était occupée de la pêche…)
-la briquèterie
etc, je vous laisse en trouver d’autres
Mais oui !!!
Les pleurnichards ont leur réponse ! JCB président !
et GZ président de l’assemblée constituante puisque tout est dans le statut
Ou au ministère de la péroraison (qui n’est pas raison)…
C’est donc bien à moi que tu as adressé le « pérorer, buller », petit malin.
Tu ne te l’autorises pas face aux comités de théodule, hein ?
ouh-laaaa: 28 commentaires entre quelques aficionados passionnés – c’est bien, mais mais les tacles (du verbe anglais to tackle) réciproques sont de moins bonne qualité …