Oléoduc de la centrale du Larivot : le Conseil d’Etat tranche en faveur d’EDF
Par une décision du 25 mars, le Conseil d’Etat a tranché en faveur de l’énergéticien dans le conflit l’opposant à une riveraine de l’oléoduc devant alimenter en biocarburant la centrale électrique du Larivot, actuellement en construction. Pour le Conseil d’Etat, Maude Pulchérie n’était pas fondée à demander l’annulation des arrêtés du préfet de Guyane de 2020 déclarant d’utilité publique la canalisation et permettant sa construction et son exploitation. La riveraine, dont le terrain jouxte le pipeline, estime au contraire être exposée à un risque de mort en cas d’explosion de la canalisation. Depuis 2017 et la décision de déplacer la…
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4 commentaires
Et pendant ce temps les travaux d’enfouissement de ce gros tuyau se déroulent de manière chaotique. Cela mériterait une enquête journalistique…
Il n’empêche que le remblai à travers le marais Collery (photo) était non prévu dans l’arrêté préfectoral et donc illégal !
A la suite de l’explosion d’AZF à Toulouse, le ministère de la transition écologique a demandé à toutes les régions de lui faire remonter les situations où les zones d’habitation et les zones de danger se superposent : les PPRT (plan de prévention des risques technologique) sont nés afin d’assainir ses situations héritées du passé. Plus jamais ça!!!
Aujourd’hui, EDF vient créer à nouveau cette même situation car zone d’habitation et zone de danger se superposent. EDF amène le danger en zone urbaine et même dans un écoquartier.
Le directeur de l’EPFAG a signé une convention avec EDF pour que l’oléoduc passe à l’intérieur de la ZAC : il fallait modifier l’étude d’impact, la transmettre à la DGTM, cette dernière consulte les différents services notamment l’ARS, puis l’ensemble du dossier est mis à l’enquête publique. La procédure n’a pas été respectée.
Les 3 servitudes sont avec un risque de mort forte, faible et de maîtrise de l’urbanisation.
Comment maîtriser l’urbanisation alors que nous habitons là, les terrains sont construits et l’arrêté du préfet précise « non urbanisés mais constructibles »…nous avons été volontairement ignorés!!!
Sur la zone humide de la crique Fouillée (PHOTO), il s’agit d’une modification substantielle car EDF n’a pas d’autorisation pour poser son oléoduc à cet endroit, en plus en aérien alors que les impacts de foudre sont plus nombreux en Guyane que dans l’hexagone.
Il n’y a eu aucune mise en demeure de la préfecture à l’encontre EDF…
EDF ne respecte pas la loi de 2017 sur le devoir de vigilance qui protège l’environnement et les droits humains.