Objectif Guyane pour les charters de Haïtiens destination Paramaribo avec la compagnie nationale Surinam Airways : une affaire d’Etat
Cette affaire des charters de ressortissants haïtiens entre Port au Prince et Paramaribo avec pour objectif une demande d’asile en Guyane française au mépris de surcroît des mesures sanitaires en vigueur provoque des remous : en Guyane mais aussi au Suriname où des partis d’opposition demandent des comptes au gouvernement Santhoki. Enquête. Le 13 avril dernier, l’ambassade de France à Paramaribo est alertée par la préfecture de Guyane. A cette date, les autorités françaises en Guyane «voient arriver des Haïtiens depuis 2 à 3 jours» sur ce territoire français d’Amérique du Sud, confie un bon connaisseur du dossier. «En Guyane,…
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17 commentaires
Dans cet article très détaillé et long de 4 pages, on apprend que le pivot de cette affaire serait un ressortissant haïtien de 37 ans installé au Suriname et concessionnaire automobile : Jean Mixon, surnommé Saya.
L’article beaucoup plus concis paru dans FG nous révèle que ce charmant bipède serait à la fois concessionnaire automobile… mais aussi pasteur !
Curieusement, il semblerait que ce léger détail ait été omis dans l’article par ailleurs fort bien documenté de notre journaliste. Etonnant, quand on sait le prix que d’aucuns attachent à l’autorité morale conférée à ces hommes de Dieu(x).
L’article nous apprend aussi que des dizaines d’enfants mineurs non-accompagnés figuraient sur la liste des passagers. De là à discerner un lien avec la charitable coutume haïtienne du « Restavek », il n’y a qu’un pas… que je franchis allègrement.
« CE QUI déclenche l’alarme (sic), c’est qu’une bonne partie d’entre eux voyagent avec de faux tests PCR, de faux tests négatifs au Covid-19. »
Là, tout est dit. Et c’est tout ce qui compte dans l’histoire.
Le flux d’Haïtiens entrant en Guyane n’a jamais inquiété personne – au point de consacrer des ressources à « gérer » leur accueil (sic!) L’inquiétude covidesque est donc purement passagère.
Vive l’Ayiti en Guyane. Venez, enrichissez.
Du reste, qq vous reprochez à ce bon pasteur ?
« J’aide des gens et j’organise des vols charters, mais je ne suis pas impliqué dans la traite d’êtres humains (…) Ce qu’ils font ensuite n’est pas mon problème. Si la France ne veut pas d’eux, ils n’ont qu’à les renvoyer. Vous ne pouvez me tenir pour responsable de ce qu’ils font. »
Il a entièrement raison.
Cela fait des années que la France, via la Guyane, signe des accords bidons avec le Surinam à grandes poignées de main. Personne n’est dupe.
Sur le coup personne ne me fera croire qu’il n’ y a pas un coup tordu de la part des surinamais, le droit d’asile est mondial, mais vite amenons tout cela à la frontière et après on s’en lave les mains!
Ne serait-il pas d’ailleurs temps de donner un nom surinamais au CHOG?
d
Quand on sait que le prix moyen demandé pour un passage organisé d’Haïti vers la Guyane est en temps normal (sans toutes les complications covid) de 3000€ par tête, un petit calcul vite fait à la louche laisse penser que le pasteur et ses amis du gouvernement surinamais se sont partagé sur un mois la coquette somme d’au moins 3 millions d’euros…
Avec le trafic de drogue et l’orpaillage mafieux, le Surinam est un pays qui a le sens du commerce !
Et qui n’hésite pas à se foutre copieusement de la gueule de la République Française au passage.
c’est là que je ferai plaisir à GZ en affirmant que d’être placés sous l’art 74 aurait permis une adaptation législative afin de prendre rapidement une mesure d’éloignement de ces arrivants devant la prefecture de St Laurent, avant même qu’ils ne déposent un projet de « asile économique », pardon « asile politique »….
Mais cela n’est pas la solution miracle.
Oui GZ, à contrario de nos barrières sanitaires et frontalières, les voies du Seigneur sont impénétrables :-)
L’article 74 n’aurait pas servi. Le droit d’asile est lié a des conventions internationales dont la France est signataire et qui l’engage.
Suffit de mettre un bureau à saint Laurent.
Ou de ressortir les barbouzes avec le concessionnaire automobile
Les voies du Seigneur sont en effet tout aussi impénétrables que les commentaires sont incongrus.
« coup tordu de la part des surinamais » « se foutre copieusement de la gueule de la République » « la solution miracle » « n’aurait pas servi » « ressortir les barbouzes »
Hein ?! Mais qq vous racontez ? Vous donnez l’impression que l’immigrasyon ayisienn soit indésirable, chers compères.
Je vous signale que la favorizasyon de l’immigration fait partie du socle le plus constant de la politik menée en FGuyane et depuis les années ’70. Tout a été mis en oueuvre pour la favoriser, directement ou indirectement. Quand il n’y avait pas assez de candidats, « on » est aller en chercher au Laos…
Alors que là, eux, ils arrivent par leurs moyens, courageusement, apportant leurs jeunesse francophone et utérus et le reste. Et vous avez l’air de vous plaindre !
Nos amis ayisiens sont des bienvenus, qu’ils continuent à enrichir la Guyane avec leurs apports inestimables, que leur communauté puisse s’épanouir dans la République strictement non-communautariste et que nos politiks puissent rendre visites électoralisantes à leur communauté de plus en plus étendue, comme RAlexandre a eu l’occasion heureuse l’autre jour.
Répndez plutôt à l’ Appel à projets 2020 « Actions d’Intégration en faveur des Populations Immigrées en Guyane » sur le site de la préfecture (guyane.gouv.fr/Actualites) pour vous rendre utiles, bande d’égarés.
J’y souscris ! Il y a de la part de la préfecture qui régularise au compte-goutte une stratégie aussi subtile que puissamment conçue. Promouvoir l’intégration des personnes par ailleurs maintenues dans la clandestinité nous assure la présence d’une main d’œuvre mieux formée tout en restant taillable et corvéable à merci; ignorante de ses droits (voir même qu’elle puisse en avoir) et toujours prête à un dur labeur pour des clopinettes. Tous les employeurs de clandestins se réjouiront !
Merci GZ, je dépose illico mon dossier à la préfecture. Il se trouve que j’ai justement un Ha à déforester. En répondant à cet appel à projets, je pourrais gratuitement exploiter une main d’œuvre qui, contrairement à nos gueux locaux, n’aura pas l’outrecuidance d’exiger un SMIC au montant pharaonique pour se mettre au boulot. La voracité de ces gens me laisse pantois. On se décarcasse à leur trouver du travail, et les voilà en plus qui réclament un salaire. Ingrats !
Bref, avec ce projet d’intégration, le déforestage de mon terrain se fera sans bourse délier. De surcroît, je devrais percevoir quelques menues subventions, et peut-être même réaliser un petit bénéfice non imposable. Loué soit le gouv… (oups) le préfet pour cette initiative qui nous renvoie avec nostalgie au temps béni des colonies.
C’est pitet une surestimation que d’y voir une stratégie qqconque, à fortiori subtile et puissamment conçue. Ca paraît plutôt comme le résultat contraint de l’idéologie anti-identitaire.
Vous avez un Ha ? Le veinard… Grouillez-vous alors pour déposer votre demande, la concurrence sera rude si le filon s’ébruite à Cacao ou ailleurs. En vous approchant de l’agriculture – sur le papier, entendu -, vous pourrez en effet « toucher » de jolis pactoles.
Je crains toutefois que vous soyez trop lettré à leur goût : je vous vois mal comme gueux baveux ou analphabète.
Enfin, essayez.
Ehh non, pas d’Ha, pas même la queue d’un mètre carré ! Et j’ai bien peur que ma conception d’un droit d’usage opposable à un droit de propriété ne soit de nature à déchainer l’enthousiasme des foules sur ce forum…
Sinon DB en matière de rigueur intellectuelle (au delà d’une propension certaine à la suffisance) avez-vous vérifié la qualité de « pasteur » de ce monsieur ou prenez-vous pour argent comptant une affirmation de France-Guyane ? Pour ma part, tant que je n’ai pu avoir confirmation je n’affirme pas gratuitement…
Ainsi donc, ne pas avoir vérifié moi-même l’affirmation de France Guyane démontrerait selon vous l’absence de rigueur intellectuel du lecteur que je suis…?
Comme l’immense majorité d’entre nous ici, je ne prétends pas être journaliste d’investigation. Et comme tout un chacun, je ne vérifie pas non plus systématiquement la véracité des informations contenues dans vos articles. Alors, peut-être ai-je tort de m’en remettre ainsi à votre professionnalisme ?
C’est possible !
Et s’agissant de rigueur intellectuelle, ou bien la réflexion inepte qui m’est adressée ne reflète que la frustration d’être passé à côté de quelque chose qui n’a pas échappé à vos confrères, ce dont je doute. Ou bien serait-ce plus probablement la volonté délibérée d’omettre une information en refusant de la vérifier.
Allez, dîtes nous FF, vous aviez peur de découvrir que ce sinistre individu soit également pasteur ? De votre congrégation, peut-être ?
Par Toutatis, l’épandage sur les droits d’usage et de propriété en matière foncière nous amènerait effectivement dans des hauteurs cosmologiques…
eu égard du raffiné mépris constant de tout droit en la matière, post-colonie oblige…
Bof, réflexion faite, suis même pas certain que ce sujet nous donne l’occasion de rire un peu. Ici l’Etat est à 90% propriétaire du foncier sans que personne ne s’en offusque. Alors que la même configuration dans l’hexagone aurait assurément provoqué, dans les campagnes, une levée de fourches des plus sanguinaires depuis la grande Jacquerie de 1358…
Le maintien de cet état est assuré par le mécanisme le plus vicieux qui existe.