Un camion a foncé sur la foule rassemblée dans la soirée de jeudi sur la Promenade des Anglais pour assister au feu d’artifice du 14 juillet.

Ce massacre s’est produit à Nice peu après 22h30 (heure locale), provoquant la panique parmi les dizaines de milliers de personnes venues assister aux célébrations de la fête nationale dans la grande cité touristique de la côte d’Azur.

Un poids-lourd blanc de 30 tonnes a brusquement foncé sur la foule et a fauché des dizaines de personnes sur environ deux kilomètres avant que son chauffeur ne soit abattu par les forces de l’ordre.

Le bilan de cette attaque au mode opératoire inédit est très lourd et ne cesse de s’alourdir, avec au moins 80 morts et plusieurs dizaines de blessés, habitants de la ville ou touristes.

Selon les premiers éléments communiqués par des sources policières, ce carnage aurait été commis par un Niçois d’origine tunisienne âgé de 31 ans, qui avait des antécédents judiciaires mais pas pour des faits à caractère terroriste.

Toutefois, après les attentats de Paris en janvier et novembre 2015 et celui de Bruxelles en mars 2016, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une nouvelle action terroriste sur le sol européen et le Parquet antiterroriste de Paris s’est saisi de l’enquête.

Le président de la République est rentré d’Avignon à Paris dans la soirée et s’est réuni en urgence place Beauvau avec le Premier ministre Manuel Valls et les ministres de la Justice et de l’Intérieur.

François Hollande a fait une courte déclaration depuis l’Elysée à 3h45 (heure locale) dans laquelle il a évoqué « l’horreur » qui s’est abattue une nouvelle fois sur la France et la nature « terroriste » de l’attaque de Nice qui selon lui « ne peut être niée ».

Le président de le République a également annoncé un renforcement des moyens affectés à la sécurité intérieure, le prolongement de trois mois de l’état d’urgence qui devait prendre fin le 26 juillet et une intensification des frappes menées par l’armée française en Syrie et en Irak contre l’Etat islamique.