Les heurts internes à l’UTG explosent au grand jour
Le 12 mars, Patricia Saïd annonçait dans une « lettre ouverte » sa démission du poste de secrétaire générale de l’Union des travailleurs guyanais (UTG). A ses côtes, quatre des sept membres du bureau, dont la trésorière et la trésorière adjointe. Cette sortie fracassante intervient un an après la refonte de l’UTG soldée par la purge du secrétaire général d’alors Albert Darnal et s’accompagne surtout de sérieuses remises en cause du fonctionnement interne de la centrale. L’UTG n’est pas qu’une « machine militante » à broyer du « colonialiste », elle a aussi la faculté de moudre en petits morceaux l’implication de certains « camarades ». C’est ce…
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4 commentaires
Ce même syndicat qui lors des manifestations contre la vie chère, se permettait de dire « allez Blanches au travail » lorsque des collègues métros venaient prendre leur travail et même pour certaines, les avoir empêché d’entrer de nuit, sous des trombes d’eau, avec leur voiture au sein de l’hôpital, suite à un appel pour une urgence… Quel syndicat formidable au service des Guyanais. Pauvre Guyane quand va-t-elle ENFIN ouvrir les yeux sur ce qu’elle vit ? Ou bien le carnaval, les jours chômés, les jours gras, la fête patronale seront-ils toujours préférés à l’avancée d’un beau pays qui comme le reste du monde est quand même bien entré au 21eme siècle….
Ce même syndicat qui contribue à la faillite de l’économie guyanaise en harcelant la direction d’EDF et les citoyens par une grêve illégale et des revendications racistes : que représente 1 recrutement externe sur 4 recrutements internes de candidats guyanais (selon les médias) ? cela vaut-il les milliers d’euros perdus pour l’économie et pour les travailleurs censés être défendus par ce syndicat ?
Mais le plus extraordinaire (rappellons-nous le slogan « la Guyane personne ne vous croira), c’est que les institutions représentatiives des socio-professionnels, (Chambre de commerce et d’industrie ; chambre des métiers) et je ne parle pas des élus qui sont en campagne, la jouent « motus et bouche cousue ».
Le citoyen guyanais est le dindon de la farce depuis 30 ans. Un syndicat de travailleurs doit à mon sens proner la formation, l’éducation, l’ouverture sur le monde et à l’autre ; le modèle qui nous est proposé par ce syndicalisme est celui du nombrilisme, du renfermement sur sa communauté, de l’ignorance, du corporatisme, au dépend de la société et de l’économie.
Faudra t-il une révolution pour que cela change ?
Ils sont tellement incohérents que même entre eux cela doit éclater . C’est un ramassis de profiteurs qui sucent leur entreprise en volant de l’essence, re vendant de l’électricité et j’en passe . On parle de ceux qui réellement mène l’UTG pas l’ensemble des employés d’EDF . Car je vous l’assure il y a nombre de gens qui travaillent consciencieusement . Ils sont comme souvent, étouffés par les parasites .
Je pense que l’UTG, comme tout autre syndicat, mis à part le discours convenu sur le colonialisme, fait honnetement son travail de défense des intérêts des salariés. Simplement, il n’echappe pas à la présence (minoritaire mais suffisamment présente malheureusement) de syndicalistes UTG dévoyés dans certains établissement et qui lui font un tort considérable et dévalorise l’engagement syndical sincère, honnête et loyal des autres. Il y a à l’UTG des représentants qui font leur travail intelligement, avec coeur, convictions et qui mérite d’être connus. Simplement ils sont victimes de cette minorité et ni DARNAL ni SAID n’ont réussi à redresser cette situation.il ne faut pas mettre tout le monde dans le même bain. Simplement l’UTG, comme la CGT en métropole avec le PCF, doit se démarquer des représentants UTG- MDES et autres qui brouillent son image. Plus facile à dire qu’à faire je sais….; mais c’est vital