Ce mardi 9 août à 3h47, une importante coupure d’électricité, a frappé le littoral guyanais, de Saint-Laurent-du-Maroni à Cacao, « en raison de la mise en sécurité des deux lignes haute tension reliées à la centrale hydroélectrique de Petit-Saut« , précise EDF Guyane dans un communiqué. « 72 000 foyers » ont été impactés par cette coupure d’électricité, a indiqué l’électricien à Guyaweb.
La perte de ces deux lignes, qui distribuent l’électricité produite par le barrage de Petit Saut, a entraîné « la mise à l’arrêt des moyens de production couplés au réseau du littoral » ajoute l’entreprise publique.
Les communes de l’Intérieur n’ont pas été concernées par ce black-out qu’EDF Guyane a mis près de trois heures à résorber.
À 6h30, 90% du réseau a été remis en service et la « totalité des clients » a pu être réalimentée à 9h21 ajoute EDF.
Pour l’instant, l’origine de cette mise en sécurité des deux lignes n’a pas encore été trouvée et « est en cours d’investigation« .
D’après la préfecture, qui a réuni le centre opérationnel zonal (Coz), les sites de consommation les plus sensibles – port, aéroport, hôpitaux, prison – « disposant de capacités de secours« , n’ont pas été impactés par ce black-out.
Toujours par la voie d’un communiqué, la préfecture a souligné « le besoin d’une attention forte sur le système électrique guyanais » et rappelé son soutien au projet contesté de centrale électrique du Larivot.
Un projet « essentiel à la sécurité de l’approvisionnement en électricité en Guyane en raison du vieillissement de la centrale thermique existante de Dégrad-des-Cannes » d’après le représentant de l’Etat et dont le permis de construire a été récemment annulé par le Tribunal administratif de Guyane.
1 commentaires
Peut-on dire que la préfecture instrumentalise une panne pour attiser la peur de la population et soutenir un projet illégal, plusieurs fois condamné (qui n’a a priori pas de lien direct avec cette panne) ?
La préfecture serait-elle capable de verser dans la manipulation de l’opinion, alors que ce dossier est toujours en cours d’instruction en appel ?
Non… ça n’est pas envisageable !
Les représentants de l’État sont là pour veiller à la bonne application du droit et à veiller à la séparation des pouvoirs.