Guyaweb prend acte du démenti ce jeudi de l’autorité sanitaire quant à la profession du patient positif au coronavirus admis en réanimation à l’hôpital de Cayenne mercredi soir.
Guyaweb avait dans un premier temps vers 20h45 mercredi, l’information exacte du premier placement en réanimation à l’hôpital de Cayenne d’une personne positive au Covid-19.
Lorsque Guyaweb a recueilli l’information quant à ce placement, la source bien informée sur ce point nous a ajouté que ladite personne «travaille dans un laboratoire à l’hôpital».
Avant 21h30, Guyaweb a contacté par écrit l’ARS (SMS) afin de vérifier l’exactitude de ces informations.
L’ARS n’a pas répondu.
Après avoir twitté peu avant 23h30 la confirmation de l’admission d’une personne positive au Covid-19 en réanimation, pour répondre à la question sans ambiguïté de Guyaweb remontant à près de 3 heures plus tôt, l’ARS nous répond peu avant minuit : « un patient a bien été admis en réanimation ce soir».
Dans l’intervalle, un médecin des autorités, contacté par SMS, sur cette double information (placement en réanimation, personnel d’un labo) ne l’aura pas réfutée.
Recontactée ce jeudi, la source de mercredi soir estime que les autorités «jouent peut-être sur les mots».
L’ARS explique ce jeudi ne pas avoir répondu à notre demande légitime de précisions avant 21h30 «car au moment de votre question, nous n’avions pas encore l’information du placement en réanimation. Vous aviez l’information avant [nous], voilà pourquoi nous n’avons pas répondu avant. Nous ne pouvions alors ni infirmer ni confirmer », y explique-t-on.
Mais alors pourquoi ne pas avoir davantage réfuté la qualité professionnelle du patient après confirmation de son admission en réa sur le compte Twitter de l’ARS vers 23h30 ? a-t-on demandé à l’ARS ce jour sans obtenir de réponse sur ce point.
L’ARS ayant pris l’initiative de nous contacter par SMS peu avant minuit mercredi soir et paraissait aller dans le sens de nos informations en nous indiquant : «un patient a bien été admis en réa ce soir».
Nous avons donc indiqué suite à cela (peu avant minuit) à l’ARS par un SMS en retour que nous allions donc publier ce placement en réa ainsi que cette profession du patient concerné. Toujours pas de réfutation de l’ARS.
Voir notre article en question, désormais rectifié sur un point, celui de la personne admise en réa.
L’autorité sanitaire nous indiquant enfin ce jeudi en fin de matinée que «le patient admis en réanimation n’est pas un personnel soignant (…) Votre source se trompe sur la personne».
En revanche ni l’ARS, ni la direction de l’hôpital n’ont démenti jeudi l’information révélée par Guyaweb mercredi : un nouveau cas positif ces derniers jours d’un personnel médical (de sexe féminin). L’ARS et la direction de l’hôpital ont choisi de ne pas donner suite à nos sollicitations sur ce point.
La préfecture qui ne répond à aucune de nos interrogations légitimes depuis 12 jours sur la gestion de l’épidémie en Guyane se fait une joie ce jour de conclure à la fausse nouvelle (fake news) sur le point de la profession du patient admis en réanimation.
Mais ne réfute rien du reste de nos informations.
C’est de bonne guerre.
9 commentaires
Manifestement l’ARS tâte la pêche à la ligne, aussi.
Mettez l’article (celui-ci) en accès libre.
« Votre source bien informée » et anonyme ?
Revenez à votre information de qualité que nous apprécions tant à du sensationnel que nous exécrons
Merci d’avance et courage à vous
Cela s’appelle la protection des sources, pierre angulaire de la liberté de la presse. Source qui avait donc l’information du placement en réanimation avant l’ARS selon l’ARS. Pour le reste dont acte. Une information suivra…
Pourquoi cet article n’est pas en accès libre pour montrer votre bonne foi ?
Et bien moi je pense que L’ARS ment sur ce cas. Peut être la personne n’est effectivement pas labanrotine mais je suis persuadé que cette personne est en lien avec le milieu médical. Je n’ai plus confiance dans cette institution.
L’ARS et la direction de l’hôpital ne démentent pas qu’une laborantine (ou biologiste) a été testée positive au Covid-19. Lire notre article corrigé. Sollicitées ce matin, sollicitées encore cet après-midi, ces entités ont choisi de ne pas répondre sur le sujet, pour l’heure.
Comment peut-on croire un seul mot de la direction de l’ARS de Guyane?
Dimanche ou Lundi, je ne sais plus, lors de son interview sur la chaine de TV « Guyane la 1ière », la directrice de l’ARS a brillamment manié la langue de bois avec un talent étonnant. Elle n’a donné aucun chiffre et aucune précision sur la situation sanitaire en Guyane en liaison avec le covid19. Elle s’est défaussée sur le Préfet (qui lui, avait fait la même chose le jour précèdent en se défaussant sur l’ARS) et n’a répondu à aucune question pertinente du présentateur Tv, Mr Perdérius (Qu’il m’excuse si j’ai mal orthographié son nom) que par un blabla sans intérêt. Cet état de fait est absolument scandaleux. Les Guyanais sont réellement pris pour des imbéciles.
Puisque l’administration ne veut pas, ou est incapable de nous informer, Guyaweb, seul média indépendant de Guyane ne pourrait-il pas faire une enquête la plus complète possible sur la situation sanitaire réelle, liée au covid19, en Guyane avec en récapitulation, les hôpitaux capables de traiter les malades, les services de réanimation opérationnels avec le nombre de lits dotés des matériels nécessaires, le nombre de médecins et infirmiers spécialisés en réanimation, les laboratoire qualifiés pour la détection du virus etc…
J’espère et je suppose que cela ne vous consolera pas, mais la culture de l’arrogance a pris de l’avance sur la Guyane : https://www.lefigaro.fr/politique/coronavirus-le-prefet-lallement-cree-la-polemique-apres-ses-propos-sur-les-patients-en-reanimation-20200403
Puis
https://www.valeursactuelles.com/societe/menti-sciemment-sur-lutilite-des-masques-avoue-la-medecin-et-journaliste-marina-carrere-dencausse-117807#node-article-comment
En Guyane ce n’est que la langue de bois et le reflex du niet-dégage-sans-dent. En Métropole Ils sont déjà au stade de la culpabilisation de la plèbe, y compris les victimes de leur nullité. Suivie par des mensonges assumés, dans le sillage du proc’ de Nice qui avait ouvert la voie… Beurk.
Observez le renversement des places entre la Guyane et la Métropole dans la course à l’expression de cette primitivité. Eh oui, 2017.