« La violence n’est pas un phénomène nouveau »
Devant la place qu’occupent à nouveau les faits de violence dans l’actualité du littoral depuis ces derniers mois, une conférence était organisée mercredi soir à la Chambre de commerce et d’industrie pour évoquer cette thématique, sous pilotage de l’Alliance des religions de Guyane et du comité guyanais pour une alternative non-violente de l’UDI Franck Dubos. Qu’il s’agisse de l’intervention du sociologue Christian Cécile ou des propos liminaires de l’évêque Emmanuel Lafont, l’invitation à la cohésion plutôt qu’à une déstructuration épidermique des rapports sociaux a été formulée. Un vœu pieux certainement prodigué en guise d’antidote ou de baume à cette colère…
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4 commentaires
Bonjour,
Le comité guyanais pour une alternative non violente n’est pas en lien juridique avec l’UDI Guyane. Nous avons tous je crois des valeurs dans notre vie au quotidien. Pour ma part la non violence est au coeur de mes engagements tant dans le secteur associatif que celui de la politique mais aussi dans ma vie familiale et professionnelle. Je tenais à la préciser afin d’éviter toute confusion.Cordialement
On réfléchit, on intellectualise sur les causes de cette violence, tout cela est parfait mais cela ne sert strictement à rien. « l’invitation à la cohésion plutôt qu’à une déstructuration épidermique des rapports sociaux » dixit Mgr Lafont dans cette très jolie formule …. Allez expliquer cela à la prison de Remire-Montjoly plutôt qu’à une salle déjà acquise à ces belles paroles de paix et d’amour.
C’est le contraire qui va se passer dans les années qui arrivent et pas seulement en Guyane : de plus en plus d’immigration clandestine pour tout un tas de « bonnes raisons », de plus en plus d’agressions, de vols et de violences qui pourront s’expliquer facilement par la sociologie !
Mais n’y a-t-il pas des vrais solutions ? Les statistiques annuelles sur l’insécurité en Guyane qu’on nous présente indiquent que cela s’améliore chaque année. Les forces de l’ordre (ou plus exactement les autorités) sont tellement contents, ou faut-il simplement rassurer la population, qu’il arrive même maintenant qu’on nous présente des chiffres semestriels … des bons, évidemment.
De qui se moque-t-on ?
Réponse à Philou. Pour ma part je pense me moquer de personne en raison du respect que j’ai envers l’être humain. Pour les solutions elles sont multiples mais vous pouvez agir chaque jour à votre niveau sans avoir nécessairement recours aux institutions. Cordialement
Mon mail n’était pas destiné à F. Dubos, il s’agissait d’une réflexion générale sur l’insécurité en Guyane. Personnellement, moi-aussi je suis non violent et n’ai jamais eu à faire avec la justice. Mais nous ne vivons pas dans un monde de « Bisounours », dois-je le rappeler. Après deux cambriolages à domicile et une agression physique de mon épouse en centre-ville de Cayenne, ce n’est pas avec de belles phrases qu’on va résoudre les problèmes. Si vous avez des solutions multiples et efficaces, comme vous semblez le dire, alors dites le aux forces de l’ordre, ils seront ravis de les mettre en pratique et enfin, nous vivrons une vie tranquille …