Vendredi 22 Novembre

La ministre appelée à s’exprimer sur les conditions de travail des journalistes guyanais

L’information a peu filtré sur la scène médiatique locale mais elle prouve que l’inquiétude du non-respect du code du travail par la direction de La Semaine Guyanaise et les « nombreux manquements aux droits sociaux » dénoncés par le Club de la presse à l’encontre de certains patrons de presse (Guyaweb du 11/07) ne tarit pas, bien au contraire. Mercredi dernier, le député écologiste marseillais [sic !] François-Michel Lambert (qui est venu par le passé en Guyane lors de missions parlementaires) a transmis par écrit ses préoccupations à la ministre de la culture et de la communication Aurélie Filippetti. « Les journalistes en Guyane…

La suite de cet article est réservée aux abonné(es).

Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !

Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Pas encore abonné(e) ? Abonnez-vous


Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

0 commentaires

  • Mr Alain CHAUMET et sa fille Mme Vanessa CHAUMET-CHANG HING WING, les gérants de la Semaine Guyanaise, ne comprennent toujours pas qu’ils sont dans l’illégalité totale avec leurs pratiques managériales d’un autre temps??? La Ministre est sollicitée, quelle bonne pub!!!

  • Les parlementaires guyanais n’ont pas tous l’air défendre la liberté de la presse en Guyane. Quant aux politiques et syndicats locaux leur silence était cousu de fil blanc. Il dit tout…

  • Ca ne devait pas plutôt venir de parlementaires guyanais ce genre de question. Ils n’y ont pas pensé ? Une presse libre et indépendante, ils ne la souhaitent pas ? Mais pour avoir une presse libre et indépendante, il faut d’abord qu’elle le soit économiquement et que ses patrons n’aient pas de conflits d’intérêt. bref en Guyane, ça devient un doux reve

  • Ça montre tout le courage qu’ont nos parlementaires!

  • La Semaine Guyanaise devant les prud’hommes

    Après avoir dénoncé la censure d’une enquête sur la société minière Rexma (Guyane) par la direction de La Semaine Guyanaise, suivie d’une sanction professionnelle pour deux journalistes de l’hebdomadaire qui l’avaient contesté publiquement, un nouveau volet s’ouvre sur le terrain judiciaire.

    L’actuel rédacteur en chef de La Semaine Guyanaise, M. Valette a saisi le Conseil des Prud’hommes de Cayenne pour faire valoir ses droits et réclame le paiement de ses salaires non versés depuis le mois de février 2013.

    Cette requête fait suite aux recommandations de l’Inspection du travail de Cayenne (1) et intervient au terme de plusieurs tentatives de conciliation à l’initiative même du journaliste. Une commission de conciliation des journalistes s’est tenue le 20 juin 2013 à Paris et a fait l’objet d’un PV de non-conciliation qui indique que « L’employeur [la Semaine guyanaise] ne veut ni se mettre en règle, ni concilier. Les deux journalistes auront donc tout tenté avant d’être contraints d’aller en justice pour faire valoir leurs justes droits ».

    Soutenu par le syndicat SNJ, l’UCP2F, Le Club de la presse de Guyane, le rédacteur en chef assigne en référé l’hebdomadaire et réclame aux gérants de La Semaine Guyanaise, M. Alain Chaumet (également président du MEDEF-Guyane, membre du Syndicat national des publications régionales (SNPR)) et sa fille Mme Vanessa Chang Hing Wing-Chaumet, le respect de la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes (CCNTJ).

    Le conflit au sein de l’hebdomadaire a déjà fait l’objet de nombreuses interventions. Dans un communiqué daté du 28 mai 2013, le Club de la presse de Guyane s’inquiète de la situation des deux journalistes sanctionnés. Le 17 juillet 2013, c’est le député François-Michel Lambert qui interpelle Mme Aurélie Filippetti, la Ministre de la Culture et de la Communication, dans une question écrite (2) en demandant des explications notamment sur le cas des journalistes de La Semaine Guyanaise.

    Et malgré ces interventions et les simples demandes de respect du droit du travail, le rédacteur en chef de La Semaine Guyanaise est contraint de saisir le Conseil des Prud’hommes de Cayenne.

    Une audience est donc prévue le 2 août 2013 au Tribunal d’instance de Cayenne. (3)

    (1) Dans un courrier daté du 28 mai 2013, l’Inspection du travail de Cayenne invite M. Valette à saisir le Conseil des prud’hommes pour l’application de la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes (CCNTJ).
    (2) Question écrite publiée au Journal Officiel du 23/07/2013 : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-33593QE.htm
    (3) Depuis deux ans, c’est le Tribunal d’instance de Cayenne qui est compétent pour les affaires prud’homales

    http://megazapp.canalblog.com/archives/2013/07/29/27745675.html

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.

Articles associés :

Mis en examen pour « meurtre » de son fils, Claude Mortin a été remis en liberté par la Chambre de l’instruction pour raison de santé

Claude Mortin a été remis en liberté par décision de la Chambre de l'instruction rendue ce matin à la Cour d'appel de Cayenne. La décision a été prise en raison de l'état de santé de M. ...

Kevin Taubira case prison

Kevin Taubira est né le 12 octobre 2000 à Cayenne. Il est mis en examen pour avoir tenté de transporter le 29 octobre près de 10 kilos de cocaine (exactement 9555 grammes) et pour avoir, ...

Affaire de corruption à la préfecture : « des peines anormalement basses, beaucoup trop indulgentes en 1ère instance », déclare Augustin Jobert pour le ministère public

Ses réquisitions ne laissent jamais indifférent. Je me souviens de l'affaire Ramon Claude où Augustin Jobert, avait relaté au feutre noir sur tableau blanc, la vie de Ramon Claude, selon lui «...

Sécheresse : les premières bouteilles de gaz livrées à Maripasoula

Alors que la crise hydrologique s'inscrit dans la durée, les ponts aériens mis en place par la Collectivité territoriale de Guyane et les services de l'Etat doivent encore monter en cadence pour ...

Sans chefs de juridictions depuis des mois, la Justice en Guyane a besoin « d’avoir un pilote dans l’avion »

Procureur et président du tribunal judiciaire non remplacés, absence d'un directeur des greffes... L'Ordre des avocats de Guyane dénonce depuis plusieurs semaines la vacance des postes de chefs de ...

Toutes les petites annonces ( 0 ) :

© 2024 Comimpex / Guyaweb . Tous droits réservés

Site Internet hébergé par Côté Cube