La journée dépeuple autochotone
La Journée internationale des peuples autochtones décrétée par les nations unies le 9 août « franchit » cette année « une nouvelle étape dans la longue marche qui mène vers la visibilité et la reconnaissance des peuples autochtones de Guyane » assure la CTG. Malgré les annonces, et malgré des temps forts, la substance même des débats de société que doit irriguer l’évènement n’est pas au rendez-vous. Sur le papier, oui la Journée internationale des peuples autochtones a « franchi un palier », comme l’assure la collectivité territoriale (CTG) à l’initiative de la commémoration du 9 août en Guyane depuis 2011. Le programme gagne en…
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4 commentaires
Nos élus ont toujours eu et aurons toujours du mal à se situer vis à vis des autres communautés. Leur fonctionnement reste clanique. Où est la place pour l’autre ?
Et l’autochtone dérange tout le monde : il était là avant. Aux Antilles, ils ont été décimés, les autres groupes peuvent plus facilement se positionner comme propriétaire culturels du lieu.
Tous négligent le fait de des cultures diverses se sont toujours côtoyées, que les groupes circulaient, que les maladies apportées par les européens ont fait de la place pour de nouveaux groupes qui on du se réinventer. Bref, la terre n’appartient à personne. Il y a à un moment un groupe qui en fait usage, et ce qu’il convient c’est de protéger sa culture, car ce groupe a le même droit d’exister (donc de disposer d’espace et de reconnaissance) que les autres groupes, pas plus, mais pas moins.
Je me demande dans quelle but l’ironie du Titre « La journée dépeuple autochtone ». En général je suis quelqu’un qu’est pour la liberté d’expression et je me questionne toujours sur les arrières-pensées d’un mot sarcastique. Tu pourrais le dire, Marion, qui ça dépeuple, et tu ne mens pas quand nous regardons l’acculturation importante qu’est cours. Mais en face de la quête de sérieux qui l’article ambitionne il ne serait pas un peu mal placé ton titre d’article?
Alessandro, je crois que l’ironie du titre est justifié par la démonstration faite au long de l’article et dans sa conclusion sévère. Nous vivons bien dans une société de communication sur tous les sujets, rien n’est approfondi ni développé hélas.
Bonjour Alessandro. Je pense que la journaliste a voulu dire que les thèmes et les raisons de ces journées se dépeuplent, au regard du programme. Bravo à Mme Briswalter pour ces piqûres de rappel et honte à Mme Sirder pour cette tentative de récupération vide de sens.