La Guyane touche le fonds
Les fonds européens qui représentent 600 millions d’euros à injecter dans l’économie guyanaise entre 2014 et 2020, sont désirés par les collectivités et les entreprises. Les exigences de Bruxelles et le fait qu’elles fonctionnent par remboursement gênent l’efficacité de cette manne financière. En revanche, tout le monde salue la fin de l’opacité de l’institution. « Félicitations ! » L’expression écrite en gros recouvre les murs du Pôle des affaires européennes dans ses bureaux situés route de la Madeleine à Cayenne. On s’attend à voir débarquer un nouveau-né et à féliciter la maman ou le papa d’une minute à l’autre. «…
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5 commentaires
« un seuil de fonds européens à dépenser par an » de combien en 2018? s’agit d’un montant de subvention attribué ou d’un montant versé au bénéficiaire? merci
La mission locale est par exemple essentiellement financée par du FSE et l’enquête la concernant vise principalement le détournement supposé de ces fonds européens.
L’article manque de fonds. Quel est , au 1er janvier 2019, pour chacun des fonds, le montant consommé en %, le nombre de bénéficiaires ?
Qui a bénéficié de ces fonds en Guyane ?
Ce que je comprends de cette article
Premièrement 600 millions d’euros ramenés sur 6 ans c’est déjà moins sexy.
Deuxièmement le fonctionnement par remboursement rend cette aide très peu efficace étant donné les problèmes de trésorerie des entreprises guyanaises. Au final c’est la porte ouverte aux très grosses boites extérieur (françaises, européennes et internationales)
Troisièmement comme évoqué succinctement dans cette article les domaines éligibles à cette aide sont trop vastes et ne trouvent pas forcément preneurs sur le territoire guyanais.
Quatrièmement les démarches sont trop longues
« « Les dossiers européens sont tellement exigeants. Ils ne sont pas difficiles ou complexes mais vraiment chronophages. Tout le monde n’a pas les moyens de mettre une personne sur le suivi du dossier pendant trois mois à temps plein. Cela représente un coût de près de 20 000 euros. De plus, ces subventions peuvent être un risque car l’entrepreneur compte dessus mais il faut bien garder toutes les factures et toutes les justifier sinon le remboursement ne suit pas. Une commune guyanaise s’en mord encore les doigts » raconte un financier »
« …certaines personnes estiment que les fonds européens servent à d’autres lignes budgétaires à l’intérieur de la CTG. Celle-ci ferait donc traîner les remboursements. Difficile d’en savoir plus du côté de la CTG. »
Et un contrôle des commissaires européens ?
Demander depuis longtemps il faut créer un fonds d’avance de trésorerie gérée par la BPI ou un autre organisme d’Etat pour permettre aux entrepreneurs privés ou associatifs de pouvoir accéder à ces aides.