« La fausse durabilité » des barrages amazoniens
Une étude scientifique portant sur l’hydroélectricité en Amazonie brésilienne a été publiée en septembre sur le site anglophone Energies-MDPI. Ce large territoire auriverde qui a fait des centrales hydroélectriques sa marque de fabrique pour répondre à la croissance, pourrait à court-terme être constellé de soixante-quinze goulots (onze centrales installées qui produisent 12 000 MW, six en construction et cinquante-huit projets dans les tiroirs dans le cadre d’un plan adopté par Brasília qui annonce 35 000 MW supplémentaires. Pour comparaison, Petit-Saut est dimensionné pour 120 MW). Aujourd’hui, 85% de l’énergie produite par le géant lusophone provient des grandes retenues d’eau. «…
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3 commentaires
Sans vouloir mettre en question le sujet, mais quelqu’un veut parier avec moi que la France achètera de électricité du Brésil dans les années avenir? Il est bien vrai que les administrateur brésiliens prônent aussi sur le boom non négligeable qui représente au taux de chômage les emplois crées sur ces nombrables chantiers. La balance Social/Écologique n’est pas en équilibre au géant sud’americain…
Quid de la superficie de petit saut et du futur projet de barrage en Guyane? Quid de la prise en compte de la diminution d’émission de méthane au bout de 15 ans ? Parait-il quasi nul. quid des terres rares, du recyclage et de l’absence de durabilité des installations solaires ?
Effectivement la production de méthane diminue au bout de 15 ans. Mais elle a été tellement forte sur ces 15 ans, qu’elle correspond à plus de 100 ans de combustion d’énergie fossile. Or en terme de changement climatique, les rejets d’aujourd’hui sont ire que ceux de demain. Donc l’argument, venant d’EDF de la baisse de la courbe de méthane est fallacieux.
Et comme dit dans l’article, la Guyane étant très plate, on noie de grandes surfaces pour produire peu. Avec le photovoltaïque, qui n’a pas fini de progresser, il suffit de 10 % de la surface du barrage et on peut le mettre sur des toitures etc, et ne pas consommer de surface naturelle.
Car sous l’eau du barrage il y a aussi de grandes ressources minières perdues.