La difficile lutte contre les suicides de jeunes Amérindiens
Année après année, malgré les bonnes volontés et les déclarations d’intention, la situation des Amérindiens de Guyane française ne s’améliore pas. Voilà le constat qui a été dressé hier, lors d’un colloque organisé par le Sénat, à Paris, exactement un an après la remise d’un rapport parlementaire sur les suicides anormalement nombreux chez les jeunes membres des communautés de l’intérieur du pays. « Nous avons perdu beaucoup de proches, d’amis, de frères : ils sont morts et vous, vous nous parlez de comités de pilotage qui n’existent pas ! » Christophe Pierre, Amérindien, originaire de Camopi – il préfère dire…
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« Cela fait 70 ans que la Guyane est un département français, mais le travail social qui y a été fait n’a pas été à la hauteur du territoire ». La Guyane, une collectivité territoriale, soit, mais toujours une colonie vue de la capitale avec des allers-retours de mission parlementaires, des rapports du Sénat, des visites de ministres qui déplacent le préfet pour les accueillir, les forces de l’ordre pour assurer leur sécurité, qui permettent de sortir son bel uniforme chamarré lui évitant les outrages de l’humidité guyanaise, etc. C’était comme ça il y a 10, 20 ou 30 ans et plus depuis 1946 et ce sera certainement encore longtemps comme ça. Qu’on soit de droite ou de gauche, c’est bon d’aller respirer l’air de l’Amazonie.