Homes catholiques : « poursuivre le plaidoyer en faveur d’une commission vérité et réconciliation »
Malgré le retrait du Grand conseil coutumier (GCC) du projet l’année dernière, l’Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD) poursuit son travail pour la création d’une Commission vérité et réconciliation sur les homes catholiques de Guyane, ces pensionnats dans lesquels 2000 enfants amérindiens et bushinengue ont été assimilés de force des années 1930 à 2023. Après avoir présenté un rapport préliminaire à Paris début février et signé une tribune dans Le Monde fin mars, les juristes spécialisés en justice transitionnelle vont revenir en Guyane en avril présenter les conclusions de leur travail de terrain mené en 2023 et…
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9 commentaires
Remettons les choses dans leur contexte.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/pluvigner-56330/une-ecole-centenaire-au-passe-chaotique-4851641
https://copainsdavant.linternaute.com/photo/maternelle-ecole-du-jardin-public-clairac-1925624
No comment.
…Évidement, parler Breton était passible de punition, idem pour les tenues « autochtones »
Faudrait vraiment une commission vérité et réconciliation.
Mais au fait, pourquoi déjà le GCC s’est retiré du shmilblick ?
Les chefs coutumiers avaient peut-être peur de se voir retirer leurs indemnités de capitaine de village!!!
Remettons dans le contexte en effet… La Bretagne à cette époque n’était pas une ancienne colonie française. Or il se trouve qu’à travers le monde ce genre de commission exhument principalement des violences coloniales commises envers des populations autochtones colonisées… Vouloir relativiser ou minimiser une telle attente, c’est donc vouloir en quelque sorte occulter le fait et méfait colonial.
La colonisation étant le propre du vivant, de l’homme, de l’amérindien à l’africain, de virus et bactéries ( même sans doutes dans l’univers) c’est un moindre mal de l’être par la France des lumières.
Si c’est un moindre mal, ce ne devrait pas être un sujet tabou provoquant une telle politique de la sourde oreille du côté du pouvoir… pour une telle demande de reconnaissance des torts causés. Refuser d’écouter la revendication de l’autre, l’ancien colonisé, c’est continuer à le rabaisser symboliquement et à entretenir une forme de rapport de domination…Du genre, tais-toi donc le dominé, le sauvage,… Tu es incapable d’apprécier la chance que tu as, d’avoir ainsi bénéficié de l’élévation offerte par le dominant civilisé. Ce qui n’est plus une posture des plus progressistes. Mais bon, plus de 60 après, l’assemblée nationale de notre France des lumières, vient enfin de reconnaître officiellement que le massacre du 17 octobre 1961 en était bien un… Il faut du temps au temps comme on dit. La honte est un sentiment assez long à surmonter, y compris sur le plan institutionnel.
Il est nécessaire que tous les anciens pensionnaires puissent s’exprimer sur leur vécu dans cette institution