Le Comité pour la protection des journalistes a publié le 2 novembre son Indice mondial de l’impunité de l’année 2023. Ce classement indique que dans près de 80% des 261 cas de journalistes assassinés en représailles de leur travail, au cours des dix dernières années, personne n’a été traduit en justice.
Par le passé, le Mexique était le pays de la région Caraïbe-Amérique latine le plus dangereux pour exercer le métier de journaliste. Aujourd’hui relégué à la 7e place, il est dépassé par Haïti qui, en proie à la violence et à l’instabilité politique, se trouve dans le top 3 de l’indice mondial de l’impunité, derrière la Somalie et la Syrie. Deux pays qui figurent respectivement dans ce triste classement depuis 16 et 10 ans.
Mais l’impunité ne concerne pas uniquement des pays en guerre civile et « continue également d’être présente dans les démocraties fonctionnelles telles que le Brésil, le Mexique, l’Inde, le Pakistan et les Philippines« , précise le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York.
Notre voisin brésilien se positionne ainsi à la dixième place du classement mondial de l’impunité. Plusieurs meurtres de journalistes ont d’ailleurs fait couler de l’encre ces derniers mois, comme l’assassinat de Givanildo Oliveira à Fortaleza en février ou celui du journaliste britannique Dom Phillips, tué par balle en Amazonie en juin 2022 avec l’expert indigéniste Bruno Pereira.
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