Devant la ministre des Outre-mer, Georges Elfort s’est planté sur les cas de Covid-19 à PK6, ce village historique de Kourou sur la route de l’or guyanais
Lors de l’installation, mardi 23 juin dernier en soirée, du Cogec, le comité de gestion de crise élargi anti-Covid, censé regrouper autorités administratives, élus, associations, socio-professionnels, en présence de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, le maire de la commune de Saint-Georges de l’Oyapock Georges Elfort (1) s’est quelque peu planté sur le symbole. Evoquant avec des trémolos dans la voix devant la ministre et le parterre d’huiles présentes que la communauté brésilienne a été «stigmatisée» au cours de cette pandémie, l’édile de la commune frontalière du Brésil a cru judicieux de citer en contre exemple ce village PK 6…
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4 commentaires
Sentiment personnel après de nombreuses années…
La France ne peut éradiquer l’op illégal car cela mettrait en lumière les complicités locales.
Le Brésil n’aurait qu’à balancer les noms…ce qui embarrasserait beaucoup trop de monde…
Évidement, on rajoute de la couardise contemporaine, une pincée de droits de l’homme, un zeste de désintérêt, un poil de raison (commercial) et ca continue.
Franchement, je pense que les complicités locales restent à la marge et ne constituent pas le noeud du problème. La seule méthode permettant de mettre fin à l’orpaillage illégal serait d’y faire la guerre au sens propre du terme, c’est à dire concrètement de bombarder quelques sites d’orpaillage et de mitrailler les clandestins jusqu’à ce qu’il comprennent tous qu’ils doivent quitter le territoire sous peine de mourir. Cette option n’étant bien évidemment pas admissible dans un état de droit, la méthode « pacifique » que l’état utilise depuis 20 ans ne pourrait être efficace qu’en y mettant les moyens nécessaires pour contrôler systématiquement toutes les embarcations qui remontent les grand fleuves de guyane, exfiltrer réellement tous les clandos interpellés sur les sites etc, …bref il faudrait probablement la moitié des effectifs militaires qui sont déployés au Sahel. Ca supposerait une véritable volonté politique qui n’existera probablement jamais. La France démontre quotidiennement et depuis de nombreuses années qu’elle est incapable de faire respecter les lois qu’elles instaure, déjà en métropole, alors ne parlons pas de la guyane. Quand on sait qu’il y a pratiquement tous les soirs des pirogues qui débarquent des gens (brésiliens ou autres ) sur l’Ile de Cayenne, sans réaction, alors que de prime abord, il ne semble pas très compliqué de contrôler le chenal du Mahuri ou de la rivière de Cayenne ( un radar, quelques navires suffiraient certainement…), ça laisse perplexe.
Effectivement… Les moyens ne sont sans doute pas ceux avancés. Il suffit d’aller faire un tour dans certains quartiers confinés sur papier. Sinon, une base arrière ou une base relais est de fait une complicité locale. Et il n’y a pas que PK 6 à Kourou.
« faire la guerre au sens propre…
option n’étant bien évidemment pas admissible dans un état de droit (c’est faux…)…
une véritable volonté politique qui n’existera probablement jamais…
La France démontre quotidiennement et depuis de nombreuses années qu’elle est incapable de faire respecter les lois qu’elles instaure… »
Chiche. Cad vous êtes pour un chgt de statut comme il faut. Vrai, Matou ?