Au revoir André
Il habitait en haut d’une colline à Rémire-Montjoly. J’allais lui dire bonjour en voiture. Je me souviens de son rire : « Hé, hé ». Sa femme discrète avait le sourire aussi. Puis un jour, je ne suis plus allé, à partir de notre départ avec perte et fracas de La Semaine Guyanaise. Contrairement à nous, André Paradis avait décidé de rester : « j’ai besoin d’écrire », je ne sais plus si il avait ajouté « tu comprends ? » C’était il y a 10/11 ans. Je me souviens que l’on avait parlé de ses interminables réunions au Parti…
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4 commentaires
Comme quoi, comprendre l’humour des gens, ce n’est pas donné à tout le monde cher ami boulanger…
En tout cas lui, c’était une belle plume !
J’étais subjugué par la plume de Monsieur Paradis. Ces livres publiés aux éditions Ibis Rouge m’ont enchanté, ravi, ému.
Je vais donc relire les hommes libres. Je présente mes condoléances et mon soutien à l’ensemble de la famille de ce monsieur.
Il est véritablement l’auteur le plus sensible de la Guyane que j’ai pu lire.
Quant à ses chroniques sur Rfo à la radio. Je m’en souviens alors que je faisais à cette époque la route entre Kourou et Cayenne tous les soirs de moments d’impertinence, de surprises, provoquant à mon encontre, un ravissement de part son phrasé si particulier.
Un beau monsieur, en tous les cas.
Même s’il remporta bien le prix Carbet des lycéens… Cet ancien indépendantiste, puis pro-74iste,…ne se satisfaisait pas des sorties carbets conscientisées. Comme tout esprit libre et bâtisseur qui se respecte, il rêvait forcément d’émancipation politique pour son territoire. Dommage que son exemple et son engagement soit localement si peu suivi.
…soient localement si peu suivis.
Avant que gmangier ne ramasse les copies.