5900 m de dénivelé et deux évacuations sanitaires du Raid des 7 bornes
L’expédition Raid des 7 bornes qui a entrepris le 2 juin de longer la frontière-franco brésilienne en « sept semaines » vient de quitter la borne 3, sur les 7 à atteindre, où a été effectué le relais entre les deux scientifiques et un nouveau ravitaillement. En vingt jours, l’équipe composée initialement de quatorze légionnaires du 3e Régiment étranger d’infanterie de Kourou, de deux guides brésiliens, du géographe du CNRS François-Michel Le Tourneau et d’un botaniste britannique a avalé plus de 120 kilomètres de forêt amazonienne (sur les 320 km à parcourir) pour plus de 5900 mètres de dénivelé dans la région des Tumuc-Humac,…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
1 commentaires
Bonjour,
Il est étonnant que les responsables scientifiques de cette expédition n’aient pas eu l’idée de s’adjoindre un archéologue (et puisqu’ils sont partis sans archéologue, de demander une autorisation de prospections à ces fins, ce que dit la loi).
Renzo Duin et moi-même sommes déjà allés dans la région sud de la Guyane et avons publié plusieurs articles sur la présence amérindienne ancienne dans les Tumuc Humac. Les marcheurs de 2015 semblent découvrir ce qui a déjà été écrit (Hurault le disait: En Guyane, les gens ont peu de mémoire et refont ce qui a été fait).
L’expédition du Muséum de cette année n’a pas eu non plus l’idée de travailler avec des archéologues.
C’est quand même un autre oubli bizarre ou alors, l’explication est que ces spécialistes de la biodiversité ou de la géographie, sont formés à toutes les disciplines scientifiques…
Ou alors faut-il faire perdurer le mythe de la forêt vierge!
(Daniel Sabatier, Olivier Tostain et d’autres pourraient compléter ou écrire mes remarques).
Vous pouvez aussi me contacter pour avoir les articles archéologiques sur l’intérieur de la Guyane.
Gérald Migeon, UMR 8096 du CNRS et Ministère de la Culture.
dongera2014 [at] gmail [dot] com