160 chantiers illégaux en Guyane, motus autour de l’atteinte dans le PAG
Une présentation de mi-parcours des actions Harpie 2016 a été dressée par les autorités devant la presse mercredi* à Cayenne. « La courbe est extrêmement encourageante » assurait en décembre 2015 (Guyaweb du 16/12/15) l’ex préfet de Guyane, Eric Spitz, lorsqu’il dressait le bilan annuel des actions Harpie, de lutte contre l’orpaillage illégal. Six mois plus tard, le vocabulaire n’a pas changé, puisque les autorités parlent d’un bilan semestriel 2016 « encourageant ». La preuve par les chiffres. Fin juin, « 160 chantiers actifs » sont recensés, contre 204 en décembre 2015, 500 fin 2013. Lors du dernier bilan public dressé en décembre à la…
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3 commentaires
je voudrais dire « bravo et merci » aux militaires et autorités en charge des opérations Harpie contre l’orpaillage illégal. Bravo pour votre ténacité, merci pour l’environnement. Et j’ai une pensée de compassion pour les personnels des FAG qui ont été blessés et malmenés en forêt.
Les gardiens du parc servent à quoi ? ils se re-gardent ? non, ils comptent les zarbres et les zanimaux ….
Il serait intéressant de corréler le nombre de chantier non pas qu’à l’effort militaire, mais aussi au cours de l’or et à celui du pétrole. Les autorité l’on dit : la guerre est économique en renchérissant le coût des chantiers clandestins par leur destruction régulière par l’armée. Si l’or baisse, ça marche bien. S’il augmente, ou s’il stagne mais que le pétrole baisse, la pression des garimpéros monte et il faut augmenter la pression militaire.
Et les garimpéros changent régulièrement de stratégie. La variation peut aussi dépendre de la capacité d’adaptation réciproque de l’armée et de garimpéros.
En fait, c’est la jungle et c’est un écosystème avec ses interactions. Un bon sujet de thèse pour un biologiste du PAG !