Une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement se réunit ce lundi à New York pour présenter des mesures concrètes de lutte contre le changement climatique.
Convoqué par le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à la veille de l’Assemblée générale de l’organisation qui débute mardi 24 septembre, ce sommet sur « l’urgence climatique » s’inscrit dans un contexte de forte mobilisation internationale contre les dérèglements climatiques avec notamment des manifestations ayant réuni des centaines de milliers de jeunes à travers le monde ce samedi.
Chacun des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’exprimera lundi 23 septembre au siège de l’ONU à New York devra présenter des propositions concrètes de lutte contre le changement climatique, ce qui explique que les dirigeants climato-sceptiques de pays comme les Etats-Unis et le Brésil n’ont pas été conviés à ce sommet consultatif.
Le but est de faire le point sur les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre que la quasi-totalité des Etats du monde s’est engagée à mettre en place dans le cadre de l’Accord de Paris signé fin 2015 après la COP 21 afin que le réchauffement climatique au cours du XXIe siècle ne dépasse pas 2 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle.
Des engagements dont on sait d’ores et déjà qu’ils n’ont pas été suivis de mesures concrètes suffisantes de la part de la majorité des Etats signataires, une tendance que l’ONU entend pointer du doigt et inverser à l’occasion de ce sommet de New York sur l’urgence climatique.
L’Union européenne y sera bien représentée avec 16 chefs d’Etat et de gouvernement dont Angela Merkel et Emmanuel Macron, la délégation française devant inclure le président de la Collectivité Territoriale de Guyane Rodolphe Alexandre et le président du Grand Conseil Coutumier des populations amérindiennes et bushinengé de Guyane Sylvio Van Der Pjil.
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