Mardi 21 Janvier

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Les premiers cas de Zika suspectés à Camopi

Les premiers cas de Zika suspectés à Camopi
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« Le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de Zika était en légère augmentation la première semaine d’avril avec 470 cas hebdomadaires estimés » rapporte la cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) Antilles-Guyane. Par ailleurs, « 2 cas cliniquement évocateurs ont été signalés par le centré de santé de Camopi : le vecteur n’étant pas présent dans cette commune, ces cas font l’objet d’une investigation ».

« La grande majorité des cas était signalée sur les trois secteurs du littoral (secteur Ouest, secteur de Kourou et Île de Cayenne). A noter qu’au cours de la première semaine d’avril, des cas ont continué d’être recensés dans des secteurs situés hors épidémie : sur le secteur du Maroni à Maripa-Soula, et le secteur de l’Intérieur-Est à Cacao. »

Les communes de Kourou, Matoury, Sinnamary et Mana sont celles où l’incidence cumulée des cas cliniquement évocateurs de Zika était la plus élevée pour les quatre dernières semaines.

Sur cette même période, des cas cliniquement évocateurs de Zika ont également été recensés sur les secteurs hors épidémie, à Apatou, Papaïchton, Maripa-Soula, Roura et Saül.

Depuis le début de la surveillance en janvier 2016, « un total de 4 090 cas cliniquement évocateurs de Zika a été estimé sur le territoire ». A ce jour, 185 femmes enceintes ont eu un résultat biologique positif pour le virus Zika. Par ailleurs, 2 cas de syndrome de Guillain-Barré positifs ont été répertoriés.Aucune microcéphalie liée au Zika n’est détectée selon l’Agence régionale de santé.

Amérique continentale et Caraïbes

Au moins 18 000 patients auraient été infectés à ce jour en Martinique, depuis la découverte du virus en fin d’année dernière. En Guadeloupe, qui n’est pas considérée en situation épidémique, les autorités sanitaires suspectent au moins 1 335 cas de Zika. 175, à Saint-Martin. Aucun recensé à Saint-Barthélémy.

Le virus transmis par le moustique Aedes (aussi vecteur de la dengue et du chikungunya) a été repéré pour la première fois sur le continent sud-américain, sous sa forme autochtone, « le 30 mai 2015 dans l’Etat de Rio de Janeiro ». En près d’une année, le virus s’est propagé à « 34 pays et territoires » d’Amérique du sud et centrale (données avril 2007 – CIRE Antilles-Guyane).

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Photo de une (prise en juillet 2015 © Marion Briswalter – GUYAWEB) : Antoinette Yamann (à droite), sa mère et ses deux sœurs.

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