Aujourd’hui jeudi 21 septembre est paru au Journal Officiel un arrêté prolongeant le permis de recherche d’hydrocarbures détenu par Total au large des côtes guyanaises. La CTG se réjouit de voir l’exploration continuer et espère qu’une exploitation pétrolière suivra.
Hier, Guyaweb expliquait la situation des permis offshore guyanais au vu de la future loi Hulot mettant fin à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (Les eaux troubles du pétrole guyanais : Guyaweb du 20/09/2017). Nous pensions le renouvellement du permis Guyane Maritime encore « en cours de signature » à Paris. C’était en fait chose faite. Pris le 14 septembre, l’arrêté prolongeant le permis offshore de Total a été publié aujourd’hui même au Journal Officiel.
Le permis Guyane Maritime arrivait à expiration en juin 2016 après quinze ans de recherche. Un renouvellement pour trois années de recherche supplémentaires avait été demandé par la compagnie en janvier 2016. Le ministère de la Transition écologique et solidaire vient d’acter cette prolongation, tout en défendant le projet de loi mettant fin à l’exploration des hydrocarbures. Les recherches d’hydrocarbures peuvent donc continuer dans la zone du permis Guyane Maritime jusqu’en juin 2019. C’est désormais la société Total E&P Guyane française SAS qui en est l’unique détentrice.
Dans un communiqué de la CTG, « Rodolphe Alexandre se félicite de cette décision du gouvernement » et « salue la décision courageuse prise par le Président Emmanuel Macron, qui donne une chance au territoire guyanais d’exploiter ses potentialités ». La CTG espère voir l’exploration se transformer en exploitation pétrolière dans les années à venir.
« Un travail est en cours pour établir un plan d’appui et d’investissement financier aux entreprises guyanaises à hauteur de 10 millions d’euros » ajoute le communiqué de la CTG.
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« Rodolphe Alexandre se félicite de cette décision du gouvernement ». Pas moi, je pense qu’il est préférable de laisser cet éventuel pétrole dans son éventuel gisement sous-marin. Et de développer des éoliennes en mer dans les eaux au large. Et des hydroliennes immergées ou semi-immergées dans nos fleuves et grosses criques.