Pêche industrielle en eaux troubles
Les eaux poissonneuses de la Guyane font constamment l’objet de convoitises, qu’elles soient légales ou illégales. Dans une affaire d’investisseurs chinois venus en Guyane pour lorgner dans les eaux territoriales, Guyaweb a assisté à une réunion « privée » qui a tourné court entre le Comité régional des pêches et une délégation de ces investisseurs dans laquelle se trouvait Serge Bafau, venu non pas avec la « casquette » de conseiller communautaire ou d’élu municipal mais « à titre privé ». Une réunion qui s’est transformée en capharnaüm. La présence de ces investisseurs chinois en Guyane avait déjà fait l’objet d’une publication par Guyane la 1ère…
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8 commentaires
Si on met des bateaux usines en Guyane, en combien de temps nos ressources, déjà diminuées à cause des pêcheurs clandestins, seront asséchées: 10 ans? Peut-être même moins…
http://fr.viadeo.com/fr/profile/serge.bafau
Fichtre, les mecs sont prêts à vous vendre leur propre pays.
Aucune dignité.
surtout ne laissez pas les industriels chinois utiliser peu ou prou de nos ressources naturelles – la Guyane et ses poissons appartiennent à nos enfants, pas à des semi-truands avides d’argent !
C’est un peu facile d’accuser des gens qui veulent mettre des choses en oeuvre, d’être « des semi-truands avides d’argent ». Dites plutôt que vous ne voulez pas : de un, qu’ils soient chinois, de deux, qu’ils pêchent dans les eaux guyanaises (on vous a entendu au sujet de tous les autres pays où les chinois pêchent ?), et de trois, qu’ils fassent ça en dialoguant avec la filière locale (et les magouilleurs multi-casquettes du style de M Bafau).
Dommage que votre argumentaire soit si manichéen. Vous ne risquez pas de convaincre vos détracteurs en réagissant de la sorte. Car petit rappel, François, vous n’avez pas le monopole du poisson :-p
d’accord Kouk, je conviens que je me suis exprimé « sans mettre de gants » (la colère est mauvaise conseillère ….) – mais j’en ai marre de ces russes, de ces chinois, de ces canadiens, et même de certains métropolitains …. qui viennent proposer à certains de nos concitoyens guyanais des projets pour exploiter à grande échelle nos ressources naturelles (bois, poissons, or, vessies natatoires, …) Par ailleurs, oui, dans d’autres cercles d’expression, je me suis depuis longtemps opposé aux chinois pêchant dans les eaux de Mauritanie et du Sahara espagnol.
Vous faites amende honorable, je vous remercie :-)
Moi aussi « j’ai marre ». Mais le truc c’est que ça fait plusieurs siècles déjà que les uns et les autres « picorent » les ressources à droite à gauche du globe, et bien souvent sans se préoccuper des populations locales (quand « ils » ne les avaient pas déjà asservis ou éliminés).
Je veux dire par là que c’est dans la logique des choses, et quand bien même cette logique serait totalement incohérente, faussée, et suicidaire, c’est ce qui va arriver. Et si ce ne sont pas des chinois, ce seront des gens d’ici, avec de l’argent d’ailleurs. Comme ça se fait partout.
C’est malheureux, mais… je vois mal ce qu’on pourrait changer à ça à moins de renverser le système capitaliste et mettre un terme à la globalisation carnassière. :-)
Bonne fin de journée !
Positive attitude
Si vous êtes soucieux de la gestion halieutique des côtes amazoniennes ou d’ailleurs, je vous conseille ce site internet très puissant qui permet de suivre l’activité des navires de pêches en temps quasi réel. Tout le monde peut l’utiliser gratuitement pour suivre les bateaux de pêche et télécharger des données sur leurs activités passées et présentes. Cette plateforme est censée faciliter la recherche scientifique, à plaider en faveur de meilleures politiques et de la protection du milieu marin et à améliorer la gestion de la pêche.
https://globalfishingwatch.org/
Un site financé par la fondation Leonardo Di Caprio, qui s’est toujours investi dans la protection de l’environnement.
Une info envoyée par un ami du Suriname qui déplore le pillage halieutique des bateaux chinois et coréens qui ont fortement impacté la ressource locale, ce qui explique en grande partie, les raisons pour lesquels les marins pêcheurs surinamais deviennent régulièrement des « clandestins » en zone française.