Les subventions Feder pour l’énergie
Vendredi, Hélène Sirder, déléguée régionale en charge de l’orientation politique énergétique conviait les acteurs de l’énergie et de l’environnement à une « réunion de travail » en vue de l’élaboration des demandes de subventions européennes Feder sur la période 2014-2020. Certaines annonces ont été bien acceptées, d’autre ont fait bondir l’assistance, comme celle de retirer 5 à 10 % de l’enveloppe pour commander une « étude de faisabilité » sur un barrage hydroélectrique. Décidément Hélène Sirder a un don inné. Celui de doucher l’assistance, même quand celle ci s’attend plus ou moins à ce qu’elle est venue entendre. Alors que la…
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2 commentaires
Je m’insurge complètement contre les propos tenus par Mme Briswalter à mon égard. Vous auriez pu remarquer d’emblée que sur les 31 élus régionaux, les 20 élus de la majorité étaient absents. Ou comprendre l’opacité avec laquelle des Vice Présidents ou des élus délégués exercent leurs délégations, en particulier lorsqu’il s’agit de rencontrer d’autres publics, tels les socioprofessionnels.
Si les élus du Groupe Démocratie et Probité (DP) ont su que cette réunion avait lieu, ce n’est pas par la Région Guyane, qui ne nous a ni invités, ni informés. Malgré tout, nous avons demandé à notre assistant de groupe d’y assister.
Pour rappel, j’ai organisé en mars dernier l’Atelier Citoyen de Walwari sur la Transition énergétique. Depuis, Walwari a publié plusieurs communiqués de presse sur ce sujet, rappelant à chaque fois que la construction d’un 2ème, voire d’un 3ème barrage n’est pas la priorité de la politique de transition énergétique qui doit être mise en œuvre. Le mois dernier, le groupe DP l’a redit dans le bulletin régional d’information.
Aussi, en aucun cas vous ne pouvez me citer comme exemple d’élue qui se désintéresse de la question de la transition énergétique en Guyane et tous ses corollaires. Mon combat, partagé avec les élus du Groupe DP, est de mettre nos compétences au service des intérêts de la Guyane.
Si votre article a le mérite d’alerter sur une élaboration financière quelque peu particulière, je vous demande d’amender la partie qui me concerne, parce que fondamentalement arbitraire et erronée.
le BRGM a étudié en 2013 les conséquences du changement climatique en Guyane jusqu’en 2100, basé sur une étude climatique de Météo-France, elle-même basée sur les scénarios du GIEC. Il n’a été possible de faire ressortir aucune tendance sur les variations de pluviométrie, tant en moyenne qu’en risque d’aléa.
L’hydroélectrcité et la biomasse restent les sources renouvelables majeures de production d’électricité. Elles peuvent être complémentaires, la biomasse étant produite en saison sèche. Le solaire et l’éolien ne sont bien sûr pas à oublier.
Par contre, jusqu’à au moins 2040/2050, la Guyane peut assurer son développement économique sur les seules actions d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables classiques. L’étude d’un second grand barrage ne se justifie qu’à partir de 2030 et n’a rien à faire dans le prochain PO. D’autant que d’ici là, nous pouvons espérer bénéficier de nombreux progrès dans les autres sources du renouvelables, largement plus respectueuses de l’environnement, comme on l’a vu sur le photovoltaïque et l’éolien depuis 10 ans, et il est probable qu’un grand barrage ne sera pas plus le scénario de référence qu’il ne l’est aujourd’hui.
Le plus inquiétant est que ce projet est porté par ceux-là même qui devraient fortement pousser les actions d’économie d’énergie, comme si ceux-ci n’y croyaient pas. Pourtant, c’est ce qui coûte le moins cher et est le plus respectueux de l’environnement.