Jeudi 21 Novembre

Le déforestage d’une zone du rectorat soulève la colère d’associations écologistes

L’établissement public d’aménagement en Guyane a stoppé en urgence ses travaux de déforestation sur une zone boisée du pôle universitaire alors que les bulldozers étaient entrés en action en début de semaine. Face à la préoccupation de riverains qui voient affluer des animaux chez eux, et d’associations de défense de l’environnement, les services de l’état sont en réunion d’urgence. Depuis quelques jours des animaux défilent dans la cour de la maison d’une famille de riverains du pôle universitaire guyanais. Des « paresseux », « des lézards », « des tortues de terre », « des agoutis », des « sapajous », « un porc-épic », voici la liste des bêtes qui…

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  • 18 septembre 2011

    Bonjour, les recents inventaires (aout 2011) de scientifiques de l Association-Kwata et de l IPG ont mis en evidence dans cette zone precise diverses especes patrimoniales de petits rongeurs et opossums, dont la souris terrestre Oryzomys yunganus qui est une espece peu connue de Guyane.
    A mon avis un inventaire rigoureux de la faune et de la flore devrait mettre en evidence une biodiversité riche et singulière, et par conséquent poser la question de la poursuite ou non du chantier de deforestation.
    Francois Catzeflis, biologiste.

  • 18 septembre 2011

    Suite a votre article je tiens a signaler que : les travaux n’ont a ce jour ( dimanche 18 Septembre ) pas été stoppé d’urgence ceci est totalement FAUX , la preuve en est que l’association chou-ai est presente sur place depuis vendredi matin 7H 45 jusqu’a la nuit ( equipes de nuit en surveillance) accompagnée par des membres de KWATA , NOURAGUES , SEPANGUY , ainsi que de nombreux benevoles. Depuis une dizaine de jours les engins sont en action pour le deforestation – nos equipes de sauvetage sont intervenues ce vendredi matin car les buldozers etaient bien au travail ( et non pas été stoppé d’urgence comme on l’entend ) de 7H00 jusqu’a 18h00 il en a été de meme pour samedi toute la journée ainsi qu’aujourd’hui dimance de 7H00 a 15HOO ( voir reportage effectué dans le journal de 19H30 sur GUYANE 1ere) qui sera rediffusé vers minuit ce soir et demain au journal de 13H00. Les buldozers en action abbattent les arbres et a peine tombé boulent immédiatement la terre et les arbres ne laissant malheureusement pratiquement aucunes chance de survie aux animaux qui sont littéralement écrasés voir meme empalés sur les branches voila a quoi nous sommes confronté
    Si ces travaux avaient vraiment été « stoppé d’urgence  » de nombreux bébés paresseux et autres especes seraient encore vivants malheureusement ce n’est pas le cas ( photos en preuve ) Manquant de moyens materiels pour « monter aux arbres » nous ne pouvons pas intervenir avant l’abbatage des arbres ou sont pourtant repérés des animaux divers.Quand aux propos de mr arthaud de l’epag sur le fait que les associations ont largement le temps de venir reccuperer les animaux j’invite celui-ci a se rendre sur place et de voir de ses yeux se qui se passe réellement car actuellement la zone deforestée debute juste derriere le grillage de la clinique ibiscus et se poursuit jusqu’au abords du pole universitaire – ce jour (dimanche 18 septembre …. eh oui le temps c’est de l’argent ) les bulldozers ont meme  » razé  » la partie de foret qui se trouve juste derriere les villas qui sont située derriere le pole universitaire je peux voux affirmer qu’il y a encore une fois beaucoup plus de 4 hectares qui a ce jour sont reduits a neant . il serait souhaitable , pour toutes les associations de protections de la faune guyanaise , d’etre informée et ce précisement sur – le jour exact du debut des travaux – du lieu exact – de la superficie exacte ( car chose bizrre celle ci change souvent comme nous avons pu le remarquer sur place )et si possible du nom de l’entreprise chargee de la deforestation afin d’effectuer les missions de sauvetage dans les meilleures conditions possibles pour les differentes parties.A ce jour : 1 unau – 3 femelles avec leur bébés et une dizaine de males et femelles AÎ ont été sauvés et rappatriés sur le centre de soin de CHOU-AI pour divers controles et soins ., mais la mission de sauvetage ce poursuit encore ce lundi ……eh oui !!! ( non pas dans l’urgence de stopper les travaux mais bel et bien dans l’urgence de les terminer ) Ce qui m’ammene a faire un veritable appel a bénevoles concernés par la protection de cette belle faune guyanaise , afin d’etre nombreux sur le site pour sauver le maximum d’animaux encore present et la …..la situation est vraiement URGENTE !!!!! n’hesitez pas a nous contacter au 06.94.90.69.23.ainsi qu’au 06.94.41.25.33 ( HELP…HELP…HELP pour eux ) Sincerement touts les bras et les yeux benevoles seront les bienvenus !!!!!!!
    cordialement Paule Decrette Présidente et toute l’equipe CHOU-Aî .

    • MB
      19 septembre 2011

      Madame,
      j’ai réécrit le titre de l’article pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïtés temporelles,
      vous avez raison, les travaux sont en cours et étaient en cours ce week end, reste qu’à l’heure où nous avons écrit et mis en ligne l’article, vendredi midi, d’où la date de l’article, selon la DEAL « les travaux étaient stoppés ». Point sur lequel vous n’êtes d’ailleurs par d’accord et pour lequel vous argumentez.

      L’article ayant été mis en ligne vendredi midi, j’attire l’attention du lectorat sur cette temporalité qui décrivait donc dans certains passages une temporalité aujourd’hui caduque, je cite « « L’Epag a stoppé momentanément les travaux depuis hier ou ce matin » nous apprend ce jour le service communication de la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement. A l’heure où nous écrivons ces lignes, une réunion entre l’Epag et les services de l’Etat était prévue.

      Merci,

  • 19 septembre 2011

    Je suis malade de voir que les Guyanais ne s’unissent pas pour contrer de telles horreurs infliger a leur pays, la Guyane finira par ressembler a tous ces DOM comme, la Martinique, la Guadeloupe, ou encore la Reunion développé de façon anarchique, implosant de l’intérieur. Qu’est-ce que vous répondrez a vos enfants, quand ils vous demanderont pourquoi vous n’avez rien fait? Pour préserver la richesse de la flore et de la faune de votre pays !!! reveillez vous Guyannais, reveillez vous !!!!

    bravo à chou-ai

  • 19 septembre 2011

    Problème administratif ou non-respect des procédures légales ?
    J’ai cru comprendre qu une enquete publique va bientôt avoir lieu concernant une modification du PLU motivée par le projet de la future ZAC de la zone Hibiscus ( a cote du pole universitaire Troubiran).
    Fort bien, mais cette modification du PLU n a donc pas encore ete approuvee en date du lundi 19 septembre 2011. Donc, je pose la question aux services concernes des administrations : les activites de deforestation (pudiquement denommees defrichements) qui ont eu lieu les 15, 16 et 17 septembre sont-elles legales ? Qui a demandé ce defrichement alias-deforestation : le Rectorat (PUG) ou bien l’ EPAG ? En attendant une reponse claire et bien explicitee, stopper le chantier de deforestation me semble raisonnable.
    Une deuxieme question plus embarrassante merite reponse : y a-t-il eu un jour ou l autre une etude d impact serieuse concernant les divers amenagements de cette zone Hibiscus ? Si oui, cette etude d impact a-t-elle clairement prevu des mesures correctives pour sauver la faune chassee par les bulldozers ? Car les medias guyanais, dont Guyaweb ici, relatent que les habitants riverains sont maintenant envahis par des animaux deranges tels que « paresseux, lezards, tortues terrestres, … » et autres sapajous.
    Francois Catzeflis, biologiste

    • MB
      20 septembre 2011

      Comme nous l’écrivions dans notre article, selon les informations officielles, aucunes mesures de sauvegarde de la faune n’avaient été imposées à l’Epag concernant le déboisement de la zone d’aménagement concerté (ZAC) hibiscus. Le déboisement qui est tout à fait légal.

      En revanche selon nos propres sources, l’étude d’impact menée en 2007 par un bureau d’études au sujet de la construction de la ZAC avait identifié la présence d’animaux dans cette zone enclavée. Dans cette étude, il avait été convenu des mesures de réduction des impacts auxquelles l’Epag avait consenti, il s’agissait de contacter les associations spécialisées au moment de la déforestation pour qu’elles puissent intervenir et récupérer les animaux mis en danger par l’abattage. On peut penser que ce point faisait partie des conditions pour que le dossier soit accepté par les services de l’Etat, en l’occurrence l’ex DIREN.

      L’étude d’impact avait pointé du doigt l’impossibilité pour les animaux de fuir, la ZAC étant la dernière zone boisée du quartier. D’une certaine manière l’Epag a contacté les associations, sans pour autant leur donner la date précise du début du chantier de la ZAC (lire le témoignage ci-dessus de la présidente de l’association Chou-Aï).

      Ce qui est mis en avant aujourd’hui est l’absence de gardes fous pour vérifier au moment de la mise en chantier les engagements pris par le maître d’ouvrage lors de la réalisation du dossier d’impact.

      Il semblerait par ailleurs que l’attention ait été concentrée autour du dossier d’autorisation de loi sur l’eau particulièrement épineux à cause de la présence de la crique Montabo. La question de la faune et de la flore aurait ainsi été « très peu étudiée », les acteurs du dossier partant du principe « que la faune n’était pas très riche » dans ce milieu.

      Le déboisement de la ZAC hibicus avait par ailleurs été scellé depuis 2005, lorsque la mairie de Cayenne avait revu son plan local d’urbanisme (PLU), qui prévoyait alors la transformation de l’espace forestier en espace aménagé.

  • 20 septembre 2011

    A la lecture de cet article, ce que je trouve regrettable, c’est qu’encore une fois TOUS les acteurs de cet épisode semblent se « réveiller » au dernier moment. Certains organismes et associations ont, toujours selon votre article, été prévenu du projet. Il y a même eu, comme dans tout projet urbain de cette envergure une étude d’impact et une concertation permettant à tous, notamment aux associations d’être informés, de soumettre des idées et d’anticiper les actions à mener. Je fais partie d’association de préservation de la nature et ce qui me choque, ce n’est pas ce déforestage qui a priori respecte la législation en vigueur, mais ce manque d’anticipation de nos associations qui s’y prennent encore une fois au dernier moment pour agir, intervenir….et crier au scandale : pourquoi a-t-on besoin d’un calendrier précis pour intervenir, demander les autorisations nécessaires et pour s’organiser en termes de logistique ? Pourquoi ne pas avoir commencer à envisager d’intervenir et de faire cet appel à bénévoles dès avoir eu connaissance du projet ? A croire que personne ne tire de leçon des expériences passées, y compris nos associations.

  • 24 septembre 2011

    Je suis profondément déçue et j’ai mal , déçue de voir que le peuple guyanais ne se mobilisent pas, juste quelques associations mais qui étaient déjà dans le baim de part leur engagement, toujours une poignée, on le sait, mal, parce que tous ces animaux si beaux si gentils n’ont pas demandés de finir ainsi. Je suis aussi très en colère contre tous ces élus, guyanais et autres mais surtout LES LOCAUX qui n’ont en tête que l’argent le profit ce sont des arrivistes ILS NE PENSENT PAS A LEUR TERRE, ces gens ne méritent pas de vivre sur ce sol. Ils se disent chez nous méprisant nous « les blancs » qui venant travailler chez eux, mais nous on se mobilise plus qu’eux , pour leur pays qu’ils ne daignent pas protéger pour leurs enfants et petits enfants. QUE FAUT IL FAIRE SIGNER UNE PETITION SUR INTERNENT METTEZ EN UNE ALLER ONS SE BOUGE POUR LA GUYANE ET LES AMERIENDIENS LES VRAIS HABITANTS DE LA GUYANE CELA OUI JE LES RESPECTE ET J AI BEAUCOUP DE RESPECT POUR EUX ET LE MODE DE VIE QU ILS ESSAIENT DE GARDER . Le reste n’est illusion et passager mais TELLEMENT DESTRUCTEUR DE VIE

    • MB
      27 septembre 2011

      Aux vues des sollicitations toujours nombreuses d’informations, sur ce sujet,
      Nous apportons de nouvelles précisions, par le biais de proche du dossier qui estime la réponse (https://www.guyaweb.com/zac-hibiscus-la-deal-sexplique/) apportée par la DEAL insuffisante.

      « Un dossier de création de Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) comporte obligatoirement une étude d’impact. L’étude d’impact comporte entre autre une analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur l’environnement, et en particulier sur la faune et la flore, les sites et paysages, le sol, l’eau, l’air, le climat, les milieux naturels et les équilibres biologiques, sur la protection des biens et du patrimoine culturel et, le cas échéant, sur la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses) ou sur l’hygiène, la santé, la sécurité et la salubrité publique et les mesures envisagées par le maître de l’ouvrage ou le pétitionnaire pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet sur l’environnement et la santé. »

      « Le projet est également soumis à autorisation Loi sur l’eau en raison de son impact sur les eaux et milieux aquatiques. Ce dossier Loi sur l’eau reprend intégralement le contenu de l’étude d’impact. Il a fait l’objet d’une enquête publique en mars 2009. »

      EXTRAIT DU DOSSIER DE CREATION DE LA ZAC HIBISCUS

      Etat initial faune/flore
      Une étude de Sylvétude Guyane (ONF) a été réalisée sur le site en janvier 2008

      Cette étude a permis de :
      – réaliser la cartographie des milieux présents
      – analyser la sensibilité écologique de ces milieux
      – analyser la sensibilité paysagère du site

      Les milieux sont classés selon la typologie Hoff des habitats de Guyane :
      – abattis actif (code Hoff 82.32)
      – ancien abattis – friche agricole (code Hoff 87.11)
      – défrichement récent (code Hoff 87.19)
      – friche secondaire arbustive (code Hoff 87.18)
      – forêt méso-hygrophile secondaire de Guyane (code Hoff 46.2312)

      Aucun des habitats n’est de niveau patrimonial et il n’y a pas de présomption de présence d’espèces protégées sur le site.

      Le degré d’anthropisation des milieux est de niveau 4 : «Zone naturelle fortement impactée par l’homme, part naturelle encore visible (plantations forestières, zones agroforestières, périmètre immédiat de zone habitée, friche, zone revégétalisée…), présence régulière d’animaux domestiques…».

      Cette zone sub-naturel ne revêt pas d’intérêt écologique intrinsèque mais l’importance de sa surface et la discontinuité qu’elle crée entre les deux axes urbanisés la route de Montabo au Nord et la route de Baduel au Sud en font une réserve – refuge – de diversité intéressante à l’échelle de la commune. La zone, dans sa configuration actuelle, maintien de façon évidente des liens entre les populations de passereaux et de mammifères des collines boisées et protégées de Montabo et de Bourda.
      L’impact de sa déforestation est négligeable à l’échelle du plateau des Guyanes mais fort à l’échelle de la commune de Cayenne.

      Quelques arbres «remarquables » ont été pointés à l’occasion des descriptions des parcelles. Ce sont des dominants qui présentent un intérêt esthétique immédiat ou à venir :
      – un bouquet de 3 fromagers (hors ZAC),
      – 2 moutouchi marécage (Pterocarpus officinalis) au milieu de la zone d’étude, le long du canal,
      – 1 mahot coton (Eriotheca globosa)
      – 1 balata franc (Manilkara bidentata) au niveau du lotissement des Hibiscus
      – 1 kassanyan (Caryocar microcarpum) à l’angle Sud-ouest du terrain de la clinique Hibiscus.

      Un inventaire des mammifères au droit de la zone a été réalisé par l’association Kwata en mars 2008.
      Le rapport d’étude est présenté en Annexe 5.
      La méthodologie utilisée a consisté à installer deux zones de pièges ont été installées, dans les deux zones forestières de l’Est et de l’Ouest. Quarante huit pièges ont été mis en place sur 24 stations pendant 12 jours, pour donc un effort de 560 « nuits pièges ».
      Ces pièges visent à recenser les populations de petits mammifères nocturnes.

      Peu d’espèces (6) ont été capturées sur le site : deux marsupiaux, Marmosa murina et Philander opossum, et quatre rongeurs, Makalata didelphoides, Proechimys cayennensis, Oecomys rex, et Oecomys bicolor.
      Ces espèces ont été observées rapidement lors des inventaires ; la stabilisation rapide de la diversité des espèces indique une richesse pauvre. Cette stabilisation indique aussi que l’effort mis en place a permis d’observer la plupart des espèces.
      La richesse théorique stabilisée, calculée selon 2 indicateurs, est de 7 espèces.

      Cette faible richesse est très certainement due à l’isolement de la zone.

      D’autres espèces animales observées sur le site :
      Mammifères :
      – paresseux à trois doigts (Bradypus tridactylus)
      – paresseux à deux doigts (Choleopus didactylus)
      – pian (Didelphis marsupialis)
      – Agouti (Dasyprocta agouti) probable
      – Tamarin à main dorée (Saguinus midas)
      – Saïmiri (Saimiri sciureus) probable

      Oiseaux :
      – Bécasseau semipalmé (Calidris pusilla)
      – Tournepierre à collier (Arenaria interpres)
      – Pluvier semipalmé (Charadrius semipalmatus)
      – Urubu noir (Coragyps atratus)
      – Faucon pèlerin (Falco peregrinus)
      – Buse à gros bec (Buteo magnirostris) probable
      – Anis des savanes (Crotophaga ani)
      – Amazone (jako) (Amazona amazonica)
      – Pikolet (Sporophila sp, Oryzoborus sp) non observé, capture
      – Colombe (Columbina passerina) probable
      – Colibris (Chlorostilbon sp)
      – Perruche – toui (Forpus passerinus)
      – Tyran kikiwi (Pitangus sulphuratus)
      – Troglodyte (Troglodytes aedon)
      – Merle (Turdus leucomelas) chant entendu
      – Moqueur des savanes (Mimus gilvus) chant entendu
      – Tangara bec d’argent (Ramphocelus carbo)
      – Sturnelle (Sturnella militaris) probable
      – Tangara bléé (Thraupis episcopus) probable

      Aucune des espèces animales observées sur le site n’est protégée.

      Impacts sur la faune et la flore
      Les aménagements vont engendrer la disparition de la flore présente au droit des zones à aménager.

      Une partie de la faune pourra se réfugier dans la zone boisée se 0,58 ha qui est conservée. Cette zone n’aura pas forcément la capacité d’abriter un surplus de population.
      Certains animaux pourront être piégés lors des opérations de déboisement.
      En l’absence de couloir végétal faisant la liaison avec les espaces boisés préservés, la plupart des animaux ne pourront pas quitter la zone.

      Les milieux naturels, la végétation et les espèces animales présentes sur le site ne sont pas des espèces patrimoniales ou rares.
      Les milieux sont déjà soumis aux perturbations dues aux habitations voisines, aux abatis, au bruit, à la pollution des eaux de surface.

      La conservation de la zone boisée, la création de bassins en eau bordés d’espaces verts et d’un parc permettra de conserver un milieu naturel au droit du site et de recréer un cadre naturel qui pourra être colonisé par une faune locale (poissons, batraciens, oiseaux…).

      Mesures concernant le Milieu naturel, faune, flore
      Une zone boisée de 0,58 ha sera préservée dans l’emprise de la ZAC. Cette zone boisée constituera un refuge pour la faune.

      Une association spécialisée sera contactée pour capturer les paresseux qui pourront être piégés lors de la déforestation. Ces animaux seront ensuite relâchés en milieu naturel.

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