Le chik est désormais à Saint-Laurent, revient à Kourou et s’étend à Cayenne
En une semaine, « une augmentation significative des cas de chikungunya est observée » a informé ce vendredi par voie de presse l’Agence régionale de santé. « En une semaine, le nombre de cas diagnostiqués en Guyane est passé de 81 à 122« . Le virus du chikungunya – transmis par l’aedes, moustique diurne – vient d’être repéré « pour la première fois » à Saint-Laurent. « Deux cas [ont été] diagnostiqués » la semaine dernière. Sur les deux patients, l’un héberge un cas autochtone, l’autre importé. Cayenne demeure le point le plus chaud, il concentre « 50 % des cas » répartis autour de deux foyers : le chemin…
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3 commentaires
A singapour, quand un cas de dengue est détecté, le ministère de l’environnement envoie des agents inspecter les maisons alentour et si un gite larvaire est trouvé, les habitants se voient infliger une lourde amende. Malgré la densité de la population le nombre de cas est faible.
Aux Antilles et en Guyane, on ne fait que sensibiliser. c’est un début. J’ai vu un reportage il y a quelques années d’un martiniquais qui avait plein de gites autour de sa case, mettant en danger ses voisins. Il disait vivre avec la dengue (il avait peut-être déjà attrappé les 4 sérotypes) et se fiche totalement de ses gites larvaires et des conséquences pour son voisinage.
Incivisme, irresponsabilité, voilà le lourd tribu de la bêtise de certains et de l’angélisme des autorités : avec des contrôles comme on nous les montre à la télé, mais pas que pédagogiques, complétés d’une bonne amende à la clé, voilà qui enfin fera réagir mes concitoyens.
Car dans une culture très marquée par la fatalité, la pédagogie seule ne suffit pas. On voit bien les propagations par quartiers, dont les responsables peuvent parfois n’être qu’une seule famille.
J’ai connu un haut fonctionnaire, envahi de moustiques, qui n’arrivait pas à demander à son voisin (une casse pas très légale) de lutter contre ses gites larvaires.
Peut-on porter plainte pour mise en danger de la vie d’autruit ? Cela s’est passé pour des transmissions volontaires du SIDA, pourquoi pas pour le maintien en toute conscience de gites larvaires ?
En tout cas, cela fait des années que je lutte contre les miens autour de chez moi, ce matin j’ai encore vidé quelques soucoupes, et je peux vous dire que le nombre de moustiques, bien qu’habitant près d’un bois et d’une crique, est très faible.
Mais il m’a fallu 2 dengues, un palu et une certaine dose de civisme pour bien intégrer cette lutte. Ca fait 8 ans que je n’ai plus rien eu.
Onéfékomdéra
Arrêtons de faire de l’hypocrisie dans ce pays. A la cité des manguiers chez un ancien marchand ambulant, il y a 6 véhicules dans la cour de ce citoyen, ni la mairie, l’ARS, le service de démoustication ne bougent. Chaque administration se renvoie la responsabilité. Sachez que cela fait 22 ans qu’un ami se bat afin que la collectivité municipale demande à cet administré d’enlever les épaves qui sont dans sa cour. Si GUYAWEB veut, ce citoyen pourra transmettre les photos car même Guyane dernière est complice, un journaliste s’est déplacé le lundi gras et celui-ci a pris des photos, à ce jour, rien n’a bougé.