Conclu par 195 pays lors de la 21e Conférence sur le climat (COP 21), l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement de la planète « bien en deçà de deux degrés Celsius» par rapport à la moyenne de l’ère pré-industrielle, entre en vigueur ce vendredi 4 novembre.
Moins d’un an après la COP 21 qui s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris sous la présidence de Laurent Fabius, alors ministre français des Affaires étrangères, l’Accord de Paris qui «se veut différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant» entre en vigueur ce 4 novembre et s’appliquera dans quatre ans, en 2020.
Il avait été approuvé le 12 décembre 2015 par 195 pays qui se sont engagés à limiter le réchauffement de la planète «bien en deçà de 2°C» par rapport à l’ère pré-industrielle et à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°C». (Guyaweb du 12/12/2015)
Pour entrer en vigueur cet accord nécessitait la ratification de 55 pays responsables ensemble d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et aujourd’hui 92 pays (près de la moitié des pays présents à la COP 21) l’ont ratifié dont les plus pollueurs qui sont la Chine, les Etats-Unis et l’Inde.
Selon les experts du climat, pour arriver à réduire le réchauffement en dessous de 2°C les émissions de gaz à effet de serre doivent cesser d’augmenter et se réduire de 40 à 70% entre 2010 et 2050.
Cet accord solidaire fixe aussi l’objectif d’un minimum de 100 milliards de dollars à débloquer par les pays développés en faveur des pays en voie de développement chaque année à partir de 2020.
La mobilisation devra continuer à l’occasion de la COP 22 qui se tiendra dans trois jours, du 7 au 18 novembre 2016, à Marrakech au Maroc.
Photo de Une : le glacier Perito Moreno en Patagonie argentine.
2 commentaires
Espérons que cet accord ne sois pas une usine à gaz ….à effet de serre.
Comment contraindre les USA ? faudra-t-il inclure cela dans les règles de l’OMC ?
Les 100 Milliards de $ ne vont-ils pas être absorbés par les réfugiés climatiques ?
Il a été montré que nombre de révolutions (dont la révolution française et le printemps arabe) ont été dues à des changements climatiques qui impactaient le prix du blé ou autre denrées de base. C’est à dire que les réfugiés que l’on croit économiques ou liés à des conflits sont aussi souvent climatiques.