La santé, « tous concernés »
La Guyane est profondément inégalitaire et ne se porte pas au mieux de sa forme. Les « 1es assises de la santé » ont donné le pouls de l’écœurement et de la fatigue que ressentent de nombreux professionnels de la santé et citoyens face aux « discours » permanents et aux iniquités dans l’accès aux soins. Malgré de beaux exemples de réussite, la situation traduit la difficulté collective à se maintenir en bonne santé et révèle aussi la complexité de la tâche. Vagues de suicides en pays amérindiens, dépassement du seuil de « légionnelles » dans le réseau hydrique de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes…
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3 commentaires
Comme d’habitude, un colloque, des palabres et beaucoup de blabla mais où sont les structures ?
Le problème n’est pas uniquement de construire des structures. Où sont les moyens, matériels, financiers, humains ? A quel public s’adressent-elles le long des frontières et dans les communes de l’intérieur ? aux garimpeiros, aux illégaux ? qui paie et qui contrôle ? les soins sont gratuits pour tous ? la générosité n’a pas de limites ?
Où sont les propositions de la gauche pour au moins essayer de diminuer le trou de la sécu et permettre de minimiser à défaut de stopper la chute et d’aller puiser dans les caisses bénéficiaires pour combler ce puits sans fond ?
Quelle belle occasion d’attaquer les 2 parties de droite. Il est vrai que les parties de gauche sont tellement attrayants : toujours fourguer plus mais sans jamais dire avec quel financement bien sûr. Enfin si, les impôts qui accablent de plus en plus une certaine catégorie de gens « nantis » puisqu’on a bonheur de travailler et de se battre pour pouvoir continuer
Pour le problème de recrutement des PMI : quel est la personne de l’ARS, de la CTG, de la préfecture, du conseil régional et j’en passe, accepterait de vivre dans les conditions de logement qu’on offre notamment aux infirmiers ? Les enseignants sont un peu mieux lotis les veinards mais c’est toujours à perte de vue du niveau d’un établissement de bas de gamme.
Commencez donc par leur offrir des conditions de vie décentes. Ces personnes y resteraient peut-être plus volontiers au lieu d’être rapatriées en urgence pour « pétage de plombs », vu qu’elles étaient loin de s’imaginer dans quelles conditions elles allaient devoir vivre et travailler.
Quant à l’ARS….je préfère me retenir
Je partage l’avis de FF, encore des palabres, célafote à l’autre bien sûr
Pour Joko, mieux vaut effectivement ne pas se prendre la tête sur les conditions de ce que sont les problèmes liées à ce que représente une mission de santé, tous les cheveux vont vous tomber. Ne vous méprenez pas sur mon discours, ces missions sont indispensables, elles permettent un suivi de la population des endroits les plus reculés, mais hélas sans vraiment beaucoup de résultats vu la difficulté qu’ont les gens à accepter de se déplacer pour pouvoir être pris en charge. C’est très difficile de leur faire comprendre que c’est pour leur bien tant dans certaines populations les traditions ont la vie dure
Donc pour conclure, tout cela, C’EST DA LA MOUSSE, mais quoi attendre d’autres de ces têtes qui sont parait-il bien faites (peut-être) bien pleines (de quoi ??)