A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l’Agence Régionale de Santé de Guyane, la Coordination Régionale de la Lutte contre le VIH (Corevih) et tous les acteurs guyanais – professionnels et associatifs – œuvrant dans les domaines de la prévention, du dépistage, des soins et de l’accompagnement des patients s’associent comme chaque année pour organiser diverses actions dont l’objectif est «de sensibiliser et d’informer la population sur la prévention, sur le vécu des personnes vivant avec le VIH et l’importance de se faire dépister.»
Alors que près de 1,9 million d’adultes par an sont infectés par le VIH sur au moins les cinq dernières années (source Onusida juillet 2016), le nombre de nouvelles infections ne diminue pas en France. Selon une étude soutenue par l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida, il y a eu «7100 nouvelles contaminations en 2013. Sur ces 7100 nouvelles contaminations, plus de 50% seraient survenues chez des personnes résidant dans trois régions : Ile-de-France (IDF) (42%), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (7%) et Rhône-Alpes (6%). Rapporté aux populations des régions, le nombre de nouvelles infections au VIH était le plus élevé en Guyane (18 pour 10000), Guadeloupe (7 pour 10000), IDF (4 pour 10000) et Martinique (3 pour 10000).»
En Guyane, le VIH reste «une maladie bien présente» et « rapporté au nombre de personnes vivant dans la région, le nombre de personnes ignorant leur séropositivité était le plus élevé en Guyane (66 pour 10000 habitants), en Guadeloupe (27 pour 10000), en Martinique (13 pour 10000) et en IDF (9 pour 10000).»
Au cours de cette journée du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, et dans les jours à venir, sont prévues des sessions de dépistage, des projections et des permanences de prévention et d’information, dans différentes communes de Guyane (→programme complet). Ce jeudi à 20h00 à l’Eldorado sera projeté le film « Le secret de Chanda » réalisé par Oliver Schmitz.
«Le secret de Chada c’est une sorte de film à suspense. La question n’est pas de savoir ce qu’il adviendra des personnages, une jeune fille et sa mère qui vivent dans une cité précaire d’Afrique du Sud. L’enjeu tient autour du moment où l’on osera prononcer un mot, « sida« . Omniprésente, s’insinuant dans tous les moments de la vie quotidienne, la maladie n’est jamais nommée par les personnages qu’elle frappe – directement ou pas. Le Secret de Chanda décrit la chape de silence qui pèse autour de cette pandémie, là où elle fait le plus de ravages.» (Le Monde cinéma)
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