L’Agence Régionale de Santé (ARS) participe à la campagne de mobilisation lancée à l’occasion de cette journée mondiale le 25 avril.
L’objectif est de « faire en sorte que le paludisme reste une priorité politique ; mobiliser des ressources supplémentaires ; donner aux communautés les moyens de s’approprier la prévention et la prise en charge de la maladie ».
En effet explique l’ARS Guyane, on constate « une stagnation des progrès obtenus au niveau mondial dans la lutte contre le paludisme entre les années (…). Dans le monde cette maladie continue à provoquer environ 219 millions de cas et 435 000 décès par an. Environ 90% de ces cas sont recensés en Afrique subsaharienne, mais le paludisme continue à circuler activement dans une bonne partie de l’Asie, de la Méditerranée, de l’Amérique centrale et du Sud ».
L’Agence Régionale de Santé précise qu’en Guyane française « le nombre de cas de paludisme a nettement diminué au cours de la dernière décennie passant de 3 265 cas en 2008 à environ 550 en 2018. Sur notre territoire le paludisme circule principalement dans l’est de la région, le haut Maroni, et en forêt dans les territoires de l’intérieur ».
Alors qu’un nouveau programme régional de lutte contre le paludisme est en cours de rédaction, l’ARS rappelle certains « gestes simples et essentiels : protégez-vous des moustiques responsables de la transmission du paludisme (…) ; si vous vous déplacez dans une zone de transmission à risque, consultez votre médecin et prenez un traitement préventif (…) ; consultez un médecin rapidement en cas de fièvre, et suivez ses prescriptions. Le paludisme se guérit, contre cette maladie il existe des médicaments efficaces ».
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