Les dommages miniers seront-ils reconnus par le Parlement ?
La proposition de loi visant à réformer le code minier a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale le 25 janvier, « mais il y a peu de chances que le texte soit définitivement adopté par le Parlement car la session parlementaire se termine dans moins d’un mois, et il n’a même pas encore été inscrit à l’ordre du jour du Sénat » reproche Juliette Renaud, chargée de campagne sur les Industries extractives et la responsabilité sociale et environnementale des entreprises à la fédération environnementaliste française « Les Amis de la Terre ». « Concernant la responsabilité des opérateurs miniers, plusieurs dispositions ont été…
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3 commentaires
a bon ? il y a des saisis d’or ?
Pour rebondir sur les propos de notre Députée Chantal Berthelot à l’Assemblée Nationale, je cite : « 3 projets de mines industrielles portés par des multinationales verront certainement le jour dans l’Ouest guyanais ».
En 2006, le mega-projet minier Iamgold à Kaw devait aussi « certainement voir le jour » … avant le NON généré, deux ans plus tard, par le sursaut citoyen et bienveillant de la société civile guyanaise et de Maïouri Nature !
C’était il y a 11 ans, soit un peu plus que la durée de l’exploitation envisagée. Les 300 mineurs supposés être embauchés par les canadiens Iamgold seraient déjà au chômage et plusieurs millions de tonnes de déchets miniers seraient, dès lors, endiguées sur les flancs de la montagne de Kaw.
Sans nulle doute, le drainage minier acide et son lot de métaux lourds aurait déjà franchit les géotextiles préconisés par les agents de la DEAL, si soucieux de l’avenir environnemental de notre péyi.
Sans doute, la pollution chimique prendrait déjà le chemin de la station d’alimentation en eau potable de la Comté, via la crique Fourca, ses affluents… pour débarquer dans nos robinets !
…alors pour la multinationale russe Nordgold : c’est « No Gold » de la Guyane ! quitte à contrarier les aficionados du Medef, CCIG & compères !
à l’échelle d’une vie humaine, les dommages miniers à l’environnement sont hélas permanents. La re- végétalisation est un échec patent – en tout cas je n’ai pas pas encore vu un site d’orpaillage recouvert de vegetation naturelle – ou pseudo-naturelle – après 20 ans d’arrêt d’exploitation. Par notre laxisme (services de la CTG et de l’Etat) et notre avidité (un petit nombre d’entrepreneurs sans scrupules), nous détruisons les forêts de notre péyi – c’est vraiment regretable !