Démographie sanitaire, un besoin criant de formations locales
Si les récents chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques montrent une augmentation de 30% des effectifs de médecins, infirmiers et sages-femmes en Guyane ces dix dernières années, ils restent bien en deçà des besoins de la population, elle aussi en croissance. Pourtant, il existe un remède qui se nomme « formation locale ». Une manière de lutter contre les maux de la santé en Guyane que sont le turn-over, les déserts médicaux ou le manque d’effectifs. À la mi-juillet, les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques…
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3 commentaires
Surtout qu’il faut 3 médecins pour un départ en retraite , fini les médecins qui consultaient 10 heures par jours 6 jours par semaine
Le quantitatif oui, mais il ne faut pas omettre le qualitatif.
Sur ce point, c’est assez préoccupant.
Des médecins spécialistes viennent s’installer en Guyane en prenant les patients pour des clients.
Un exemple parmi d’autres :
Un ophtalmo assez récemment installé dans le département diagnostique (avec l’air grave de circonstance) systématiquement une hypertension oculaire à chaque nouveau patient bien logiquement attiré par les délais de rendez vous très courts, programmant 3 ou 4 consultations de vérifications alors qu’au final, il n’y a rien…
La Guyane a une réputation épouvantable, et il ne faut pas se leurrer, hormis quelques exceptions, ce n’est pas le haut du panier qui vient exercer chez nous.
Et pas sûr que la formation locale soit une solution si le niveau n’est pas à la hauteur des besoins.
Bien d’accord Morvandiau, “ce n’est pas le haut du panier qui vient exercer chez nous”.