Crime de lèse-Guyane au Mitaraka
Djopopo* autour de l’expédition scientifique internationale du Muséum d’histoire naturelle en Guyane, « Planète revisitée », qui s’est achevée le 25 mars dernier au mont Mitaraka. La collectivité régionale dénonce mépris et violation de ses compétences et de celles du Parc amazonien de Guyane. « Certains chercheurs de l’extérieur s’autorisent à faire des restitutions, sans informer l’institution régionale, le Parc amazonien, les chercheurs d’ici« , a dénoncé Hélène Sirder, élue déléguée à l’Environnement à la Région et représentante de la Région Guyane au Conseil d’administration du Parc amazonien, lors d’une conférence de presse sur les enjeux guyanais de la loi biodiversité mardi 7 avril….
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
12 commentaires
Comment s’étonner quand les élus savent tous qu’ils sont locataire de leur sol et sous-sol.
Ce qui est le cas pour tous les parcs nationaux, et tout le sous-sol français. Mais lorsqu’on découvre une nouvelle plante dans le Mercantour, la région Rhone-Alpes ne fait pas de barnum.
Il me semble que rien n’oblige des scientifiques à faire valider leurs observations par des élus dont certains pourraient être de dignes représentants du moyen-age. L’accès aux ressources génétiques concerne uniquement celles issues du travail humain. L’accès aux autres ressources génétiques est totalement libre, ici comme ailleurs.
L’indépendance de la recherche du pouvoir politique est même la clé de réussite de celle-ci. Faudrait-il faire des référendum sur le nombre d’antenne d’un insecte ? Un vote régional sur le classement d’un nouveau papillon ?
On ne peut que s’étonner du piètre respect du travail scientifique de Mme Sirder, même si son statut de vice-présidente déléguée au pillage des petits-fours et des canapés lui donnait certainement de bonne raisons d’aller y manger. De toute façon, vue que la culture scientifique de la dame s’arrête au niveau du CE2, on se demande bien ce qu’elle y aurait compris.
Mme SIRDER a du se rendre compte dans la presse que la mission de recherche était finie, d’où sa réaction un peu tardive !*sic*
Difficile de communiquer sur des travaux de recherches quand le seul intérêt qu’on y trouve est de tirer la couverture médiatique sur sois.
Difficile également de garder sa langue, et de ne pas pouvoir dire au moment propice » c’est grâce à nous »
Enfin, lire que les chercheurs venus de l’extérieur n’ont pas de respect quant a leurs homologues du territoire est assez étonnant compte tenu de la collaboration qui s’est déroulée.
ben ouai comme dab il est trop tard pour ouvrir sa bouche ! tous le monde était informer c’est passé plusieurs fois au infos et même dans le journal le monde ! vous voulez que les scientifiques vous respect ?
arrêté de gazer la population ! arrêté de polluer tout mettez en place un système plus opérationnel de tri ! enfin bref une Guyane propre ! les scientifiques ont eu peur parce que s’il avait dit sa , md sirder elle même aurait été à la chasse au pécari derrière eux ! lool !
Un épisode typique de la montée en puissance des petits potentats locaux qui compte instituer des droits passages ou pas sur leur fief…. et ce n’est que le début avec cette foutue décentralisation !! bien sûr la collaboration avec les scientifiques sur place est importante !! mais pour le reste qu’ils continuent de se tenir loin de tous les petits politicards locaux (région, département ect.; ici comme ailleurs). Ils ne s’en porteront que mieux et la science également!!
Le débat porte sur le fait que les organismes et collectivités intéressées de par leurs compétences n ont même pas été conviés à la conférence de compte rendu de cette expédition.
Et ça me semble choquant et méprisant, en dépit de mon opinion sur H Sirder et ses collègues
Quand je lis tous ces commentaires précédents, je me dis « pauvre de ma Guyane ». Nous ne nous sommes pas faits mutuellement confiances. Nous nous sommes combattus les uns les autres. Nous LES avons laissé faire. Et voilà le résultat…
Tous ces commentateurs…. pauvre de nous.
tu pourrais développer
« Car malheuresement il n’existe aucune limite à la vanité humaine. Aucune ! c’est là le risque de la Guyane : Périr par la boursuflure de ceux qui se croient son élite !…. » CANAL LAUSSAT
Je fais remonter ce sujet assez vieux, mais je me marre… L’arroseur arrosé.
Mme Sirder est outrée que la mission n’est pas informée la Guyane de ses retours d’expériences.? Elle peut.
Mais alors, QUID des élus locaux qui ne sont conviés à aucune réunion de travail concernant cette même biodiversité (APA) que cette même Mme Sirder organise? Ca dérange pas ça. Ca dérange personne d’ailleurs. Ça ne rebondit pas non plus dans les médias ou sur le net et ce malgré un petit scud lancé ces derniers jours par une élue locale sur twitter… Effarant.
Deux poids, deux mesures, ajoutées aux spécificités locales, et le feu d’artifice est prêt…