Chik’ : un an de présence en Guyane
L’Agence régionale de santé, le Conseil général et la Préfecture donnaient une conférence de presse jeudi matin à Cayenne pour faire un bilan sanitaire, un an après la détection du premier cas autochtone de chikungunya en Guyane (le premier cas importé était pour sa part détecté à la mi-décembre 2013). Le discours politique, alarmiste, reflète-t-il la réalité ? Le dossier malathion-chikungunya est un dossier brûlant. Le refus par le Conseil général de Guyane de répondre à nos questions il y a quelques semaines, est une preuve parmi d’autres de l’embarras et de la complexité de ce sujet de santé publique,…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
1 décès pour plus de 12000 « cas évocateurs » (donc non-vérifiés sérologiquement).
Dans le cas du chikungunya, le taux de mortalité toutes populations confondues dans le monde entier est estimée à 1 pour 1000 *.
Pour les Antilles, d’après le rapport nous arrivons à 1 pour 2300.
Avec 1 décès enregistré, la Guyane a donc un taux de mortalité de 1 pour 12000.
Chercher l’erreur… Je pense tout simplement que le nombre de personnes réellement atteintes par le chikungunya est bien inférieur à celui annoncé par l’ARS. Nul besoin d’être médecin ou scientifique pour s’en rendre compte, les chiffres parlent d’eux même.
Surement une raison (de plus) abracadabrantesque pour justifier l’usage du malathion.
* Sources : Agence de la santé publique du Canada
Le taux de mortalité moyen est, selon l’Agence de la santé publique du Canada, évalué à « 0,4 % (2,8 % chez les enfants et 1,6 % chez les personnes âgées) ». La Haute Autorité de santé, dans un document de janvier 2013, mentionne que la « mortalité du chikungunya est estimée à 1 pour 1000 ».
Si le nombre de cas total était inférieur à celui annoncé, cela justifierait d’autant plus l’usage du malathion puisque le taux de mortalité serait supérieur tout comme le nombre de futurs malades possibles, donc votre remarque n’a vraiment pas de sens.