La saison estivale débute et de nombreux vacanciers se rendront sûrement vers des sites de baignade – plage et criques – dont certains sont mis à l’amende selon l’Agence Régionale de Santé. En effet sur 20 sites contrôlés, 9 sont interdits pour la qualité de l’eau.
“Durant la saison 2018, 20 sites de baignade déclarés référencées au niveau Européen, répartis sur 8 communes ont fait l’objet d’un suivi sanitaire, soit : 12 sites de baignade en mer et 8 sites de baignade en eau douce. Ce contrôle s’est traduit par 502 prélèvements en mer et en rivière pris en compte pour le classement” indique l’Agence régionale de santé (ARS) qui assure le contrôle sanitaire régulier de l’ensemble des zones de baignades déclarées en Guyane.
« Ce contrôle mensuel est obligatoire et consiste en la réalisation de tests et d’inspections de terrain, ainsi qu’aux prélèvements d’eau. L’ensemble des analyses microbiologiques imposées par la réglementation européenne sont ensuite réalisées par l’Institut Pasteur de Guyane » indique l’ARS.
“L’interprétation des mesures effectuées sur le terrain et des résultats d’analyses est réalisée par le Service Santé Environnement qui émet une conclusion sanitaire transmise mensuellement aux responsables des collectivités et à tout responsable de baignade privée. Ils ont l’obligation de les afficher en mairie et sur les lieux des baignades” souligne l’ARS.
Ainsi pour la saison 2019, 9 sites sont interdits à la baignade par arrêté municipal. Il s’agit des plages de Cayenne à Montabo « Grant, Zéphir, Hilaire, Colibri » et par arrêtés préfectoraux les criques de « Fourgassier » à Roura, « Patate » à Montsinery-Tonnegrande, « Toussaint » à Sinnamary, « Lac Saccharin » à Rémire-Montjoly et la « crique Organabo » à Iracoubo. Quant au lac Bois Diable à Kourou, il n’a “pas pu être classé par manque de prélèvement du à une eutrophisation du lac” précise l’ARS.
En revanche 10 sites sur 20 répertoriés ne sont donc pas interdits à la baignade. Il s’agit des “Hattes” à Awala-Yalimapo, “Crique Morpio” à Iracoubo, “Crique Canceler” à Sinnamary, les plages “Pollux, Castor et les Roches” à Kourou bien que la qualité des eaux soient insuffisantes comme celles des plages de “Bourda” à Cayenne et “Gosselin” à Montjoly. Seules les plages du “Rorota” et “Caristan (photo de Une)” ont respectivement une eau de qualité “suffisante” et de “bonne qualité”.
Retrouvez tous les sites interdits à la baignades ici
2 commentaires
En synthèse à Cayenne en mer c’est pas bon, mais à remire ca le serait ?
Après on fait une belle plaquette de recommandations et vogue la galère.
Quel gaspillage d’argent public ! Quelle ineptie !
Interdire est tellement plus simple, que d’expliquer les causes et les remèdes .
Un mal français, un parapluie pour se prémunir des conséquences. Lamentable !!!
Explication possible : les rejets d’eau usées directement dans la mer via le réseau d’évacuation des eaux de pluies. Ce qui expliquerait pourquoi Cayenne est plus polluée que Rémire.
Il paraît qu’il est déconseillé de se baigner dans les égout…