C’est une victoire pour les plaisanciers de Guyane qui s’étaient formés en Collectif des Pécheurs Plaisanciers de Guyane pour «stopper le projet d’arrêté» visant à réglementer la pêche de l’acoupa rouge par les plaisanciers. Ils ont obtenu gain de cause.
Martin Jaegger, le préfet de Guyane a annoncé à une délégation des plaisanciers reçue en préfecture « sursoir à sa promulgation de l’arrêté limitant la pêche de l’acoupa et il n’était tenu à aucun calendrier» nous a indiqué Jean-Marc Voyer, l’un des portes-parole du Collectif des Pécheurs Plaisanciers de Guyane et président de l’association de plaisanciers Zen.
«Notre cause a été entendue et cette issue favorable montre que le projet d’arrêté n’était pas adapté car il y avait des décisions dans le fond à côté de la plaque et sur la forme il y aurait beaucoup à dire aussi» a-t-il ajouté.
Par ailleurs, «le préfet a exprimé sa volonté de mettre en place une charte de bonne conduite avec le collectif et tous les autres acteurs de la mer, afin de promouvoir un comportement éco-responsable de tous les pêcheurs de Guyane» s’est félicité Jean-Marc Voyer.
«Cette charte sera établie dès le mois d’août en concertation avec les services de l’Etat et devrait sortir avant la fin de l’année». » Si le sujet de l’arrêté est clos, maintenant débute une collaboration entre les autorités maritimes et les plaisanciers pour améliorer les conditions de pêche des plaisanciers sur le territoire de la Guyane. »
Pour rappel ce projet d’arrêté sur la pêche de l’acoupa rouge prévoyait une limitation à «3 acoupas par pêcheur ou maximum 10 par bateau et jour, tous éviscérés et sans vessie natatoire». (Guyaweb du 22 juillet). Quant au projet de commercialisation de la vessie natatoire de l’acoupa rouge (Guyaweb du 25/07/2017), Jean-Marc Voyer considère que « le combat du collectif était avant tout sur l’arrêté. »
Mais à titre personnel il n’est « pas opposé à ce qu’il y ait un marché réglementé de vessies natatoires » . Jean-Marc Voyer estime que « tout projet de développement économique sur le territoire guyanais est intéressant à partir du moment où il ne met pas en péril les ressources halieutiques ou l’environnement. »
2 commentaires
Quand le bon sens l’emporte il faut le souligner !
le bon sens ? sortie « honorable » d’un essai d’enfumage !