Nicolas Maubert, l’un des trois rameurs engagés à Rame Océan, un parcours de 4300 kilomètres reliant le Sénégal à la Guyane, est en tête et devrait franchir « en milieu de semaine prochaine » la ligne d’arrivée située entre les Iles du Salut et Kourou.
Après une préparation de deux années, le skipper guyanais Nicolas Maubert, ingénieur au Centre Spatial Guyanais de Kourou, s’était inscrit pour Rames Guyane 2017. Las des différents reports de cette cinquième édition qui n’a finalement pas eu lieu (Guyaweb du 4 décembre), Nicolas Maubert, pote de promo du spationaute Thomas Pasquet (Guyaweb du 12 janvier), a décidé de réaliser son rêve coûte que coûte en s’engageant à Rame Océan, une structure qui apporte aux rameurs solos ou aux équipages conseils et recommandations dans leur tentative de réaliser une traversée de l’océan Atlantique à la rame.
Cette alternative est tombée à point nommé, qui plus est Rame Océan est dirigée par Patrick Favre qui a réalisé « 8 traversées de l’Atlantique dont 5 à la rame », notamment en se classant 2e à la première édition de Rames Guyane (2006).
Le 10 décembre 2017 à Dakar, Nicolas Maubert a levé l’ancre pour une traversée de 4300 kilomètres à bord de Cariacou Boto III, l’ancien bateau du rameur Julien Besson arrivé 2e lors de l’édition 2012 de Rames Guyane . A l’issue de près de cinq semaines de traversée, le skipper guyanais est à «142 milles nautiques (262 kilomètres, ndlr) de l’arrivée au Sud des îles du Salut» annonce Julien Besson, également routeur de Nicolas Maubert.
Initialement prévue « mi-janvier », son arrivée est finalement retardée. «Il a du mal a descendre un peu plus vite à cause d’un phénomène de zone inter tropicale (ZIC). Les contre-courants de Guyane sont toujours les plus éprouvants mais il devrait arriver en milieu de semaine prochaine» explique Julien Besson. «En tout cas il a le moral, il fait corps avec les éléments et son bateau fonctionne bien» se réjouit le routeur.
Sauf avaries, le skipper guyanais franchira la ligne d’arrivée devant les deux autres skippers engagés car Nicolas Maubert a creusé un écart considérable de «700 kilomètres» sur les deux autres rameurs l’Espagnol Ramon Gutierrez et le Français Stephane Nedelec grâce à «une bonne trajectoire même si on se fait piéger depuis quelques jours par la ZIC». Encore quelques milliers de coups de pagaies à l’horizon pour Nicolas Maubert avant de retrouver la Guyane.
Voici une sélection d’images de sa traversée via son compte facebook où il raconte son aventure
3 commentaires
Pas besoin d’aller dans l’espace pour vivre une grande aventure! bravo!
Quel courage et bravo cher Monsieur, vous êtes un exemple à suivre. Même si les médias ne sont pas prolixes à votre égard. Très bonne année à vous et à toute votre famille qui vous encourage sans aucun doute. Tenez bon l’arrivée est proche!!!! chapeau bas.
Bravo Nicolas et bonne continuation pour une arrivée triomphale la population sera là pour vous accueillir ???