Quel modèle de nouveau statut pour la Guyane ?
Nouvelle-Calédonie, Polynésie, autonomie, sui generis : les formules institutionnelles sont nombreuses au sein de la République française pour ses territoires d’Outre-mer. Quelles options vont choisir les élus guyanais pour les soumettre aux autorités parisiennes et peut-être au peuple guyanais lors d’un référendum s’il faut modifier la Constitution et le statut de la collectivité ? Revue de détail et enquête. « Sans maîtrise du foncier, l’autonomie n’est qu’une coquille vide. Mais si on arrache la restitution totale des terres, tout le reste est ouvert », s’enthousiasme Jean-Victor Castor , le député de la 1ère circonscription de Guyane, dans sa permanence parlementaire…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
3 commentaires
Les élus antillais ont peur des référendum…peut-être que les antillais ont peur de la compétence de leurs élus…c est pour cela que servile voulait passer en force…et je suis surpris que Guyaweb ne s’en choque pas!
Tiens, Alexis Tiouka, une sommité amérindienne locale de la défense des droits autochtones, semble adhérer à la quête autodéterministe du député… Et il n’a pas du tout l’air de le considérer comme un néo-colonialiste. Morvandiau va-t-il en être réduit à le traiter d’imbécile, aveugle face à la fourberie de l’élu créole? Suspens…
J’ai beau tourné la notion dans tous les sens, mais lorsque l’on me parle de « restitution des terres », la seule restitution qui a u ne réalité historique c’est celel qui consisterait à restituer ces terres aux propriétaires d’origine c’est à dire les peuples autochtones : les peuples amérindiens.
En nouvelle Calédonie, avant la colonisation européenne, les Kanaks étaient les propriétaires des terres, donc ils en demandent la restitution.
En quoi les créoles et les bushinengués ont droit à une restitution de terres dont à l’origine ils n’ont jamais été propriétaires ?
Demande d’explication sans polémique si possible.
Pour moi, seules les collectivités et l’EFPAG doivent devenir propriétaires de parcelles appartenant à l’État, s’ils le demandent, et à des conditions qui évitent toute revente de terrains entre amis.