Philippe Dekon / Collectif Apachi : « Le désenclavement doit être total et global »
Les États généraux du désenclavement auront lieu ce week-end, les 28 et 29 octobre, à Sinnamary. Portés par le collectif Apachi, ces États généraux interviennent dans un contexte particulier où l’enclavement est exacerbé depuis la liquidation de la compagnie aérienne Air Guyane. Philippe Dekon, le président du collectif, espère que ce rendez-vous impulsera un projet global de désenclavement du territoire, assorti d’engagements forts de la part des participants, élus en tête. Interview. Quelles sont vos attentes autour des États généraux du désenclavement que vous organisez ce week-end à l’hôtel du Fleuve de Sinnamary ? Ces États généraux s’inscrivent dans la…
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4 commentaires
Effectivement, si les uns (collectif Apachi) estiment le coût à 2millions du kilomètre, là ou l’Etat l’estime à 20millions du kilomètre… Il y a d’emblée comme qui dirait, un facteur dix dans l’appréciation des divergences.
Rappelons juste au collectif Apachi, que comme c’est aussi « totalement et globalement » le pognon de tout le monde qui est utilisé pour faire les routes du désenclavement « total et global » … Pour certaines liaisons plutôt évidentes en terme de justification démographique et incidemment économique, telles la liaison Apatou-Maripasoula, il y aura facilement un large consensus. Mais pour le reste…
Ras-le-bol des collectifs
En fait, c’est curieux, mais personne n’ose dire qu’on en a ras-le-bol de ces collectifs autoproclamés spécialistes de toutes les questions quelles qu’elles soient.
Les collectifs permettent seulement à quelques coqs de village ou de quartier, et autres grandes gueules, de se faire une petite renommée, et d’être les chefs de quelque chose. Des structures associatives ou pseudo-associatives créées sur mesure par une personne pour qu’elle devienne le chef d’un truc… grâce auquel elle sera interviewée par les médias, présente sur les réseaux sociaux, invitée dans des réunions officielles, etc.
Il fut un temps – malheureusement révolu – où les discussions du Café du Commerce restaient au Café du Commerce. Maintenant, elles élèvent M. ou Mme Michu au rang d’experts, que l’on se doit de consulter et d’entendre. Pitoyable !
Le « fast and furious » des états-généraux
Normalement, les états-généraux, cela sent la démocratie, les débats, le temps de la réflexion et de la confrontation d’idées… Mais, dans le cas présent, c’est de la réunion express : 2h30 de travail-dialogue-débat (si ça commence à l’heure, ce dont on peut logiquement douter), et 2h pour rédiger un texte, qui est en fait un « document d’engagement » que devront signer les élus et personnalités présentes. Ben voyons…
Elus, ne signez rien ! Inutile de vous rappeler que ce sont les conseils et les assemblées que vous présidez qui sont sortis des urnes, et non ces collectifs de génération spontanée. Le travail technique et administratif se fait dans les services de l’Etat et des collectivités, la décision politique se prend au parlement et dans les assemblées locales, en aucun cas dans des assises convoquées par un collectif. Contrairement à ce que pensent trop souvent certains, notamment à l’extrême-gauche, ce n’est pas la rue qui gouverne, mais bien les instances élues par la population.
N’oubliez pas non plus que c’est l’argent des impôts et taxes des contribuables et habitants de cette région (et des autres) qui alimentent le budget que vous gérez, et permettent les dépenses que vous engagez, en notre nom, et dans le sens de l’intérêt général.
@MAIPOURI, Je crois qu’il n’y a pas inquiétudes à avoir, toute personne un peu sensée sait que Dekon et sa bande, font un gros coup de com, un peu dans l’esprit de 2017, en espérant amalgamer un petit stock d’électeurs réceptifs mais qui peut être suffisant en ces temps d’abstention massive où une poignée d’électeurs suffit pour se faire élire ensuite.
Vous croyez que lui même croit à son dessin comique avec des autoroutes en pleine forêt ?
Par contre, je me demande qu’elle estime il a de ses concitoyens du fleuve pour imaginer les bloublouter avec un projet aussi grossier.
C’est limite insultant, mais bon la Guyane est une terre fertile pour tous ceux qui ont pour ambition de tirer un profit personnel de la crédulité des gens.
Entre arnaqueurs, pasteurs, et même députés, nous sommes cernés par les imposteurs.