Or : un cycle de tables rondes pour sauver une filière moribonde
Préfet, élus et opérateurs miniers ont échangé durant trois heures sur la lutte contre l’orpaillage illégal et le développement de la filière aurifère légale. Outre cette réunion qui s’est tenue ce lundi 17 avril, deux autres réunions devront se dérouler d’ici un mois afin de mieux saisir les freins administratifs et réglementaires qui limiteraient la croissance de la filière aurifère en Guyane. « Une réelle prise de conscience de nos difficultés. » C’est avec ces mots que Carole Ostorero, présidente de l’interprofessionnelle des opérateurs miniers, résume la table ronde à laquelle elle vient de participer ce lundi matin en préfecture. Au côté…
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5 commentaires
à lire, le rapport de Larrouturou : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/cge/aurifere-guyane.pdf
On y lit : « Sur le plan économique, les analyses qui permettraient de bien comprendre la situation de la filière ne sont pas disponibles : ni l’évolution des emplois et des métiers, ni la répartition de la valeur ajoutée ni les marges d’exploitation ne sont bien connues. Selon les interlocuteurs de la mission, les entreprises artisanales sont très majoritairement dans une situation économique tendue, avec des marges limitées et une faible capacité d’investissement – et les entreprises moyennes ne sont pas toujours dans une situation plus enviable. »
Les données ne sont pas disponibles… Sur quoi reposent alors les décisions publiques ?
Des croyances ? Des avis éclairées à la lanterne d’intérêts particuliers ?
Une chose est sure, si cette activité est réellement moribonde, la réforme du marché du carbone devrait finir d’y mettre un terme. Grande émétrice de CO2e, sans enjeux stratégiques défendables, destructrice pour l’environnement, souffrant d’une porosité maladive avec l’illégal, l’orpaillage légal devrait prendre sa… retraite ?
PIKIBOY ferait mieux de lire ses sources !!! On se passe de ces commentaires rétrogrades, réchauffés et au demeurant infondés !!!
Reviens nous écrire quand tu seras devenu un BIGIMAN, pikiboy …
CONCLUSION du rapport Larrouturou :
Après avoir dressé un état des lieux faisant apparaître que la filière aurifère guyanaise est aujourd’hui dans une situation difficile, le rapport de la mission propose un ensemble de recommandations qui permettent de réunir les conditions d’un développement équilibré et responsable de la filière, en accroissant au mieux les retombées économiques et sociales de ses activités pour la Guyane et en réduisant leur impact environnemental.
Ces recommandations portent principalement sur :
• l’affirmation de la politique de l’État pour le développement responsable de la filière aurifère,
• l’amélioration de l’efficacité du dispositif d’octroi des autorisations et titres miniers,
• l’accompagnement des entreprises de la filière,
• la réhabilitation des sites dégradés par les activités aurifères,
• l’installation d’exploitants légaux sur certains sites d’orpaillage illégal,
• et l’accroissement de la communication et de la transparence sur les activités aurifères et leur environnement.
La mission estime que ses recommandations ouvrent des perspectives dans lesquelles les entreprises de la filière et l’ensemble des acteurs qui les entourent peuvent s’engager avec confiance, et même avec l’ambition que les petites et moyennes exploitations aurifères de la Guyane puissent « faire référence » au niveau du plateau des Guyanes et au niveau mondial pour la qualité de leurs pratiques et de leur insertion dans leur environnement.
(Pssst : Gwen, apprend à lire toi aussi : je dénonce justement l’infondé de ce rapport. Alors les conclusions, imprime-les sur un papier bien soyeux).
(Re-Pssssst : Rétrograde ? Mouhahaha ! en route vers la modernitéééééééé ! * colle ici une photo d’un site minier / les résultats d’un test de concentration mercurielle d’un môme de Taluen / un article de presse sur les condamnations d’un minier légal – ou d’une catastrophe environnementale*).
NB (hors sujet) : la photo de la préfecture est datée (il y a des grilles depuis l’incendie de la façade lors de manifestations COVID de juillet 2020)
L’orpaillage légal n’apporte pas grand chose à la Guyane, que ce soit en terme économique ou d’emplois. Pourtant, quand il s’agit de défendre la filière, tous nos élus sont présents.
J’imagine que lorsque la première catastrophe écologique arrivera, tous accuseront l’État.