La Nouvelle-Calédonie sous haute tension : le dégel du corps électoral est soumis au vote ce mardi à l’Assemblée nationale
Déjà adopté par le Sénat, le dégel du corps électoral pour les prochaines élections provinciales de la Nouvelle-Calédonie est examiné par l’Assemblée nationale ce lundi 13 et soumis au vote ce mardi 14 mai, alors qu’à Nouméa la tension est à son comble entre indépendantistes et loyalistes. Dans la nuit de dimanche à lundi, de violents affrontements ont éclaté en Nouvelle-Calédonie. A plus de 17 000 km de l’archipel, un vote crucial se joue ce mardi 14 mai pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie. Examiné par l’Assemblée nationale, le projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral de…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
4 commentaires
« Mais les similitudes avec le passé sont dans toutes les têtes. 2024 marque les 40 ans du début des événements qui ont culminé avec la mort de dix-neuf Kanak et deux militaires, lors de l’assaut de la grotte d’Ouvéa, le 5 mai 1988. A l’époque déjà, c’est la question du corps électoral qui divisait loyalistes et indépendantistes.… Le peuple originel a été rendu minoritaire par une politique de peuplement qui n’avait pas d’autre but, justement, que de nous rendre minoritaires. Ouvrir le corps électoral, c’est faire perdurer cette injustice. » Cette phrase, le porte-parole du Parti de libération kanak, le mesuré Jean-Pierre Djaïwé, aurait pu la prononcer en 1984, mais c’est bien ce lundi 13 mai, en présentant au Congrès calédonien une résolution demandant le retrait de la réforme constitutionnelle du gouvernement, qu’il l’a formulée. »
(Le monde 14 mai 2024)
40 ans après…Les indépendantistes Kanaks et avec eux une immense partie des autochtones de la Nouvelle-Calédonie, ont visiblement l’impression de s’être fait avoir.
Ceci étant dit, à partir de quelle durée de résidence considère-t-on qu’on a le droit de s’exprimer sur un territoire ? Est-on « plus » calédonien en y étant né avec des attaches familiales mais hors du territoire depuis des décennies ou en y étant installé depuis dix, quinze, vingt ans ? C’est finalement très subjectif.
Ces émeutes à Nouméa rappellent que la province sud est l’enclave du non à l’indépendance lors des derniers référendums. Le drapeau autochtone flotte très majoritairement sur les deux autres provinces. A un moment donné, une séparation territoriale pourrait donc bien apparaitre comme une solution au conflit, qui a toutes les chances de dégénérer, surtout avec un gouvernement qui veut changer les règles des accords de Nouméa. Et la reforme à venir de la constitution concernant la Calédonie aura bien peu de chance de satisfaire le peuple kanak.
Tiens Morvandiau…Alors, tu avais donc beau hurler au mensonge lorsque que l’on résuma ton propos comme une stigmatisation des « élus créoles haineux »…mais apparement tu es toujours en train de réfléchir pour deviner de quels autres haineux tu voulais donc parler, dans son post du 10 décembre dernier, citant par trois fois textuellement « les élus créoles » et concluant par un: « Et le pire, c’est que cette haine, car il s’agit bien là d’une haine plus ou moins dissimulée, ne repose sur aucune réalité économique, historique ou géographique. ».
Prends tout ton temps surtout…Tu vas bien finir par t’en souvenir…de ces haineux que tu désignais il y a peu à la vindicte populaire.