Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane Rodolphe Alexandre réagit à l’annonce du ministère des Outre-mer du versement de « 50 millions d’euros pour la Guyane ».
« Conformément aux accords de Guyane du 17 avril 2017, l’État a procédé ce jour au versement des crédits qui permettront à la collectivité territoriale de Guyane (CTG) de couvrir l’intégralité de la dépense liée au revenu de solidarité active (RSA) en 2018. Le montant total versé en 2018 s’élève à 50 M€ » a informé le ministère des Outre-mer vendredi 14 décembre.
« Par ailleurs, 18 M€ seront versés en compensation des moindres de recette d’octroi de mer, dont une partie bénéficie désormais aux communes. Cet effort de l’État, qui sera porté à 27 M€ en 2019, permet de majorer d’autant les ressources des collectivités du territoire. Depuis 2017, la CTG a bénéficié d’un soutien exceptionnel de plus de 250 M€, complété par une dotation de 50 M€ par an pendant cinq ans pour aider au financement des constructions scolaires du second degré » précisait le ministère.
La réaction de Rodolphe Alexandre
Ce lundi 17 décembre le président de la Collectivité Territoriale de Guyane a confirmé « le versement par l’Etat des crédits permettant à la Collectivité de couvrir le différentiel entre ses recettes pérennes destinées à lui permettre de financer le RSA et le coût réel de cette prestation (le « reste à charge »), d’un montant d’environ 50 millions d’euros », précisant que cette somme « sera directement versée à la CAF, et ne constitue en aucun cas une recette supplémentaire ».
Rodolphe Alexandre « se félicite par ailleurs que l’Etat ait finalement reconnu la demande légitime portée par la Collectivité d’une compensation intégrale et pérenne (et non simplement parcellaire) de la rétrocession aux communes des 27 millions d’octroi de mer qui avaient, à l’époque, été transférés unilatéralement au Conseil général » et le président de la CTG « se réjouit du respect par l’Etat de ses engagements pris dans le contexte de la signature de l’Accord de Guyane, s’agissant notamment de la PPI scolaire (250 millions d’euros, soit 50 millions par an sur 5 ans) ».
Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane Rodolphe Alexandre « prévient toutefois les communes concernées qu’il convient d’accélérer sur la libération du foncier prévu pour la réalisation des collèges et des lycées programmés, sous peine de voir ces sommes, qui ne sont pas avancées à la CTG mais uniquement débloquées contre transmission de factures acquittées, repartir sans avoir pu être mobilisées ».
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