Les évacuations-démolitions de quartiers précaires maintenues à l’aveugle
Avant « Wuambushu » et depuis 2019 une série d’évacuations et de démolitions de quartiers de fortune est engagée à Cayenne et dans les alentours, sans planification générale. Selon nos estimations cette politique menée par la préfecture et des mairies a impacté au moins 3 000 personnes dont un nombre conséquent de mineur·es. Une quinzième opération a été menée la semaine dernière malgré des effets reconnus de « sur-précarisation » sociale et de propagation des logements informels. Au moins 3 000 personnes, selon nos premières estimations, ont subi depuis 2019 la destruction du toit qui les abritait à Cayenne et…
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1 commentaires
Même si l’on peut effectivement considérer que ce genre de politique de l’autruche (expulser sans solution de relogement) est politiquement absurde. Pour le coup il faut aussi clairement dénoncer l’attitude des mairies qui trop souvent freinent des quatre fers s’agissant des autorisations de constructions de logements sociaux. Contrairement à bien d’autres sujets, s’agissant du déficit chronique de construction de logements et donc de solutions de relogement, l’attitude des édiles locaux est donc bien plus coupable et hypocrite que celles de l’Etat (qui lui en général finance derrière sans rechigner). Nos maires veulent plutôt des quartiers de résidences pavillonnaires, et beaucoup moins des solutions rationnelles de logements collectifs, pourtant urgentes et indispensables, pour insérer au mieux la majeure partie des 50% de guyanais vivant sous le seuil de pauvreté, souvent issus de l’immigration et abonnés aux squats et à!x expulsions. Guyaweb ferait bien d’aller aussi fouiner de ce côté-là, car sur ce sujet la responsabilité politique me semble bien plus engagée au niveau communal, que préfectoral.