Lénaïck Adam candidat à Saint-Laurent : le député offre du spectacle mais pas de bilan
Lenaick Adam est le troisième* prétendant à officialiser sa candidature à la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Le jeune député LREM de la deuxième circonscription de Guyane a déclaré ses intentions lors d’une soirée publique à son QG de campagne samedi 25 janvier. Avec un programme encore flou et un bilan de parlementaire difficile à défendre, le candidat bénéficie tout de même d’un soutien politique et populaire notable. C’est sans aucune illusion de simplicité que Lenaïck Adam a officialisé sa candidature à la mairie de Saint-Laurent ce samedi soir. Au 6 de la rue Montravel – bloquée à la circulation…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
12 commentaires
Drôle de titre ….
Depuis quand doit t’on voter sur la base d’un bilan !
On vote souvent sur la base d’un espoir plutôt…. même si l’on est souvent déçu après.
Et sur le fonds ce titre ne permettrait pas aux jeunes de se présenter puisque novices, sans expériences…
Depuis que l’on acquiert la capacité et l’exigence de vérifier la suite des promesses et la capacité des individus.
Quand on refuse d’évaluer et de fonder ses choix en conséquence, on ne vient pas se plaindre de l’éternalisasyon des élus dont le seul mérite est d’être élus par hasard ou par discriminasyon « positive ».
On ne s’étonne pas non plus que la politik soit devenue un métier, celui de l’art de tromper.
Un député qui s’est servi de son mandat de maire comme marchepied vers la députation. Le second qui s’apprête à faire l’inverse. La fenêtre de tir est favorable puisque le titulaire du poste n’avait aucun successeur naturel pour le remplacer après sa sortie de route. Nous avons peut être le Léon Bertrand des 30 prochaines années , et encore, il n’aura que 57 ans à l’issue de son 5ème mandat ! Voilà.
C’est évident dans le système actuel.
JMC, un élu doit rendre compte, non ?
Pour une élection municipale, seul un maire sortant peut être jugé sur son bilan. Un mandat de parlementaire n’a rien à voir.
FF
Concernant le fait qu’un élu ait à rendre compte en s’appuyant sur son bilan prenons 2 exemples opposés.
1) Un élu de sensibilité de gauche pourra éventuellement s’appuyer sur son bilan social tel que la mise en place de logements sociaux, de cantines, de programmes de formations, de soutiens scolaires, d’aménagement de la cité, etc…
2) Un élu de sensibilité de droite s’appuiera peut être sur son bilan sécuritaire,l’augmentation des forces de police municipale, la surveillance des sorties d’écoles, la mise en place d’une politique de couvre-feu pour les mineurs, etc….
Dans les 2 cas, les bilans peuvent être positifs, les politiques promises appliquées.
Pourtant l’électeur, lors du vote peut s’orienter sur d’autres choix, d’autres candidats présentant des options différentes.
C’est ce que je qualifie d’espoir, espoir d’un changement d’application d’une nouvelle vision, espoir de croire aux qualités des candidats nouveaux, différents. En dépit de tous les bilans même positifs….
Oui, Matou, c’est la triste pratique : les nuls certifiés accèdent régulièrement à d’autres râteliers de la chose publique. C’est même la règle.
Pour autant vous n’êtes pas obligé de vous incliner devant le principe de Peter qui n’est que le reflet de la médiocrité du grand nombre…
D’après votre remarque l’inégilibilité ne devrait pas exister… un président d’une CCOG condamné pouvant être un excellent maire par ailleurs… puisque le bilan d’un poste ne présume rien pour l’autre, hein ?
Ou excellent député, sénateur, etc. DDD
L’inéligibilité est une sanction complémentaire pouvait être prononcée contre un élu condamné pour avoir commis certains délits dans l’exercice de ses fonctions, généralement des manquements au devoir de probité, donc on est plus dans le bilan mais dans une atteinte à la confiance publique. C’est bien la raison pour laquelle je préconise de limiter le nombre de mandats car le principe même du système électif fait que même un personnage à priori intègre peut finir par être tenter de se laisser entraîner dans ce type de dérive. Il s’agirait en quelque sorte d’un principe de précaution. Après je ne me fais pas trop d’illusion sur les élus, ils sont généralement davantage animés par l’attrait du pouvoir que par l’intérêt général. Je pense aussi que la France est restée une monarchie à bien des égards et que bon nombre de Présidents de collectivités ou les maires de villes grandes ou moyennes se comportent comme des petits roitelets, et que dire du roi élu qui nous gouverne. Pour revenir à la Guyane, on a pas non plus de références plus enthousiasmantes dans notre proche environnement géographique.
Oui, l’inégibilité est une sanction fondée sur l’appréciation d’une conduite délictueuse, tandis que la sanction des urnes est l’appréciation des compétences démontrées de l’individu.
Même chose.
Je ne m’hasarderais pas à séparer le devoir de probité du « bilan », même si le niveau d’exigence populaire en matière de probité est extrêmement bas… raison pour laquelle la limitation du nombre de mandats serait aussi importante qu’insuffisante. Oh, les contours d’un statut qui vaille ;-)
Mais alors, si vous admettez le caractère monarchique de l’actuel régime national (Tocqueville déjà :-)) , vous ne sauriez pas honnêtement discuter l’impératif ardent d’une spécificité locale en vue d’en diminuer le fardeau, n’est-ce pas ?
Ne regardez pas le proche environnement géographique. Ne vous mesurez pas à la boue, mesurez-vous à l’infini, comme dirait qqun.
Il est certain que si le élus voyaient leurs fautes sanctionnées par le suffrage universel, les peines d’inéligibilité ne se justifieraient pas.
Concernant un changement statutaire, l’idée est parfaitement défendable mais encore faut-il en définir les contours et surtout que les promoteurs du projet revoient leur façon de communiquer sous peine de se tirer une balle dans le pied.
Sûr que ses promoteurs ont une tâche colossale pour pondre un cadre regardable, néanmoins leur échec ne sera pas une balle dans leurs pieds, mais bien dans celui de la Guyane toute entière.
Ce qui ne sera qu’un coup de plus, car les rafales complètes ont été tirées dans ce pied en 2010 par les promoteurs de l’immobilisme qui doivent leurs postes à cet immobilisme mortifère. Le cabaret est que ce soient eux qui tiennent les rênes face au retour des besoins.