Le droit d’asile réformé
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi, la réforme du droit d’asile. Plusieurs avancées importantes sont retenues comme la possibilité pour les demandeurs d’asile d’être soutenus par un tiers face à l’Ofpra ou la réduction du temps d’attente « à neuf mois » du délai de réponse à une demande. Néanmoins, la Guyane et Mayotte sont une nouvelle fois sorties du droit commun. L’Assemblée nationale a entériné, mercredi 15 juin le projet de réforme du droit d’asile, comme l’avait promis François Hollande. Une des avancées notables de la loi concerne la possibilité pour les demandeurs d’asile d’être assistés par un tiers (avocats et…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
5 commentaires
Le problème avec le droit d’asile en Guyane est que beaucoup de demandes n’ont pas de réelle justification. Les demandeurs sont incités par la Cimade qui leur explique qu’ils vont pouvoir bénéficier d’une aide financière pendant la durée de la procédure, tout en n’étant pas expulsable, alors que parfois il avait une autre possibilité. mais dans l’urgence, on pousse ces personnes à mentir. Les histoires qu’ils avancent sont souvent les mêmes, rédigées par les mêmes personnes car c’est devenu un business. Tout comme l’hébergement dans les squats droit d’entrée jusqu’à 800 euros plus chardes mensuels, voir achat d’un emplacement 1500 euros. Les responsables de squat ont parfois leur papier en règle, ce sont des compatriotes qui exploitent la misère humaine. Comme le bruit court sur le continent qu’il est possible de toucher quelques centaines d’euros en Guyane sans rien faire, des familles entières débarquent, certaines laissent derrière elles une vie bien plus confortable pour vivre avec leurs enfants dans des squats en espérant que la demande sera accepté. Une partie de l’argent repart vers les familles restées au pays. Certains demandeurs d’asile travaillent (ce qui est strictement interdit) mais au noir (et les professionnels du BTP qui pleurent pour des contrats publics ne sont pas les derniers à les exploiter). . La chasse au mariage blanc, tout comme reconnaitre ou faire reconnaitre un enfant sont également des pratiques courantes qui engendrent de drame familiaux. Selon les communautés, il semble qu’il soit plus facile d’obtenir un droit d’asile, les colombiens seraient des plus chanceux ;les dominicains parmi les plus nombreux à en faire la demande, sans autre raison que de pouvoir percevoir une « rente », etc.. Ce qui est dommage, c’est que l’abus fait de la demande d’asile est préjudiciable à ceux qui en ont réellement besoin. Dommage que la cimade pense que ce soit la seule solution pour permettre à un étranger de rester ici.
Encore une fois, voilà une personne qui s’arroge le droit de juger de la pertinence de la demande d’asile d’autres personnes. Je voudrai rappeler ici qu’il existe des juridictions pour cela qui s’appellent l’OFPRA et la CNDA (pour les recours), personne d’autre n’est en droit de dire si la demande d’asile d’untel ou d’unetelle est justifiée. Bien sur qu’il existe des gens qui mentent mais qui sont-ils? vous n’en savez rien Patricia.
Secondo, jamais à la Cimade il n’est dit aux migrants qu’ils vont toucher une allocation pendant la procédure, sauf si l’usager le demande, je suis restée 7 ans bénévole à la Cimade et je pense être bien placée pour l’affirmer.
Les personnes qui viennent à la Cimade pour être accompagnée dans leur demande d’asile recherchent un endroit où elles peuvent VIVRE sans avoir peur, où elles peuvent espérer voir leur enfant grandir en paix. JAMAIS quelqu’un n’est « pousser » à mentir, la vérité est la seule chose à dire dans un récit de vie et ceci est bien clair pour tous les accompagnants et les demandeurs, sinon la demande sera rejetée de façon certaine, elle l’est déjà souvent en disant la vérité.
Tercio, par ordre décroissant, les haïtiens (60%) sont les plus nombreux demandeurs d’asile en Guyane, les dominicains en représentent 19%, les péruviens 3.9 et les colombiens 3.7.
Donc au niveau des chiffres, Patricia, vous dites encore des inepties.
Demandeur d’asile ne signifie pas réfugié statutaire, le taux d’accord (en baisse de 4%) a été de 16% en 2014, vous voyez que les « chanceux » comme vous dites, ne sont quand même pas nombreux!
Chanceux sont ceux à qui on reconnait le droit de vivre dans un pays où ils ne sont pas nés parce que leur famille a été massacrée, parce qu’ils ont été violés, parce que leurs enfants ont disparu, « chanceux », oui ça dépend d’où on se place…..
En 2014, quelques dizaines de personnes ont bénéficié de l’accompagnement de la Cimade pour leur demande d’asile sur les 960 qui en ont déposé, c’est vous dire l’influence que pourrait avoir les bénévoles soit-disant mal-intentionnés de la Cimade !
J’invite quiconque que ça intéresse à lire le rapport de l’OFPRA (https://www.ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/publication-du-rapport-d-activite)
………avant de dire n’importe quoi ………
Sur ce, bonne journée à tous et tentez de vous faire une opinion personnelle sans relayer ces mensonges et sans attaquer les associations qui défendent le droit à l’hospitalité et au mieux vivre ensemble. Droit qui, ne vous en déplaise, existe en Guyane.
Personne s’arroge aucun droit. Je dis ce que je constate au quotidien, le refus en grande majorité des demandes car jugés injustifiés, car souvent ce sont les mêmes histoires rédigées par les mêmes personnes pour justifier la demande ; . Souvent ceux qui se retrouvent dans l’impasse sont passés par le centre de rétention on eu un contact Cimade qui les ont orienté sur l’option demande d’asile ce sont eux qui le disent ne vous en déplaise mais c’est un fait qu’ils sont souvent déjà au courant des avantages de la procédure,mais rarement des inconvénients avant de vous croiser. L’un de vos rôles ne seraient-ils pas de mettre l’accent dessus ? Car lorsqu’ils n’ont plus de recours et que les refus de carte de séjour s’enchaînent, ce sont plusieurs années d’une vie à longer des murs, sortir la nuit ou certaines heures du jours, ou accompagné d’enfant, pour éviter les contrôles, à vivre dans des squats… Quelques dizaine de dossiers suivis sur 960 demandes déposés, combien de personnes orientées vers une demande d’asile et donc non accompagnée ?
Les plus riches ne peuvent pas éternellement exploiter la misère du monde et s’attendre à ce que les gens qui souffrent de ce système restent chez eux en attendant la fin dans des conditions que l’on a du mal à imaginer. Construisons une société et un monde plus juste et ce cas se réglera tout seul.
Il y a effectivement en amont un gros travail à faire pour que cessent ces espoirs non fondés de familles entières qu on encourage à rester dans la clandestinité sous couvert d une demande d asile. Il faut surtout être impitoyable avec ceux qui exploitent cette misère humaine.