Le Congrès des élus : un florilège de déclarations et une résolution inespérée
De déclarations tonitruantes comme celle du maire d’Awala-Yalimapo à des échanges parfois inaudibles en passant par une longue suspension de séance pour aboutir après 9 heures à une résolution votée à l’unanimité mais finalement contestée. Le marathonien Congrès des élus de Guyane s’est tenu ce mardi 27 novembre au terme d’un consensus entre les maires, les conseillers territoriaux et les parlementaires. La construction d’un projet de société et une consultation populaire sont en chantier. Le ton crispant de ce rendez-vous politique et sociétal était donné dès le début de séance. La question de la contribution du Projet Guyane à l’ordre…
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6 commentaires
j’apprécierais bien une traduction « mot pour mot » de ce qu’a dit Jean-Paul Ferreira !
Qui en guyane est vraiment prêt à aller vers une évolution statutaire?
4 heures d’introduction et de discours avant de rentrer dans le vif du sujet c’était un peu long.
Mais il faut retenir quand même de ce congrès le bon esprit général, la volonté de progresser ensemble, même si les chemins divergent, même si les options peuvent être différentes. En tous les cas à mon sens une démonstration de démocratie qui souffle comme un bol d’air.
Après se pose la question qui semble tarauder tout le monde » le changement de statut » Sur ce point de crispation il est étonnant quand même que ceux de 2010 qui plaidaient pour le 73, plaident pour une évolution maintenant. Mais sur le fond il est bien normal de s’émanciper de sa tutelle, comme les enfants le font avec les parents. Donc la Guyane doit pouvoir le faire, en s’assurant cependant de bien négocier ce tournant de son histoire basé sur un projet solide mais aussi et surtout avec des garanties financières durables permettant les réalisations d’avenir.
Le point 4 de cette saisine,le projet « LOI PEYI » qui donnerait une extension des compétences s’appuie sur l’Article 34 et l’Article 73 – 1 de notre Constitution.
On peut se poser la question de savoir comment il serait possible d’associer 2 articles de notre Constitution pour en tirer une nouvelle interprétation de la loi ?
De plus cet article 34 concerne des domaines aussi vastes que la citoyenneté, l’hymne, le drapeau, la défense (une trentaine de lignes)… ou est donc la limite à cette nouvelle interprétation?
Pour information, l’Alsace qui est revenu plus de 10 fois dans la bouche de Rodolphe Alexandre, s’apprête en 2021 à passer « première collectivité européenne ».. Sans l’accord des Français et encore moins des Alsaciens.
Après une recherche l’Alsace s’appuie sur l’article 34 et une compétence particulière (comme 73 – 1) . CQFD.
Danger les amis… Danger.
Une conversion de la Guyane en collectivité européenne nous ferait perdre toutes les compétences possibles dans le cadre du simple article 74, ou plus, ne nous laissant que l’organisation politicienne, le statut juridique (et donc pénale) et la gestion élargie aux forêts, sous sols, offshore…
En Guyane le citron était bon, attention à ne pas finir comme lui.
Georges Mignot
Il est étonnant en effet que ceux de 2010 qui plaidaient pour le 73, plaident pour une évolution maintenant.
Il est plus qu’étonnant que ceux-mêmes président au destin de ce processus : c’est une forfaiture que le public a parfaitement ressentie.
La majorité CTG ne devrait pas piloter cette affaire, sinon le ver est dans le fruit.
Mon bon GZ ! Evidemment que le(s) ver(s) est (sont) dans le fruit ! Ces mêmes personnes qui invectivent en permanence l’Etat français ou les affreux métros/haïtiens/brésiliens/… etc. qui pillent leur « péyi », voient bien la paille qu’il y a dans l’œil de Bercy ou de Greenpeace, mais sont incapables de reconnaître qu’ils ont une poutre dans le leur.