La préfecture rejette la candidature de Jean-Philippe Dolor qui va contester cette décision devant le tribunal administratif
Suite au désistement dimanche 30 juin de Sophie Charles pour le second tour des élections législatives dans la 2de circonscription de Guyane, Jean-Philippe Dolor, arrivé en troisième position, estime qu’il est légitime à se porter candidat pour le second tour de scrutin. Pas la préfecture qui considère sa candidature comme irrecevable, Jean-Philippe Dolor n’ayant pas atteint 12,5% des électeurs inscrits. Ce dernier va contester cette décision devant la justice administrative, qui sera saisie en référé. L’audience devrait avoir lieu mardi 2 juillet. Arrivé en troisième position du premier tour dans la 2de circonscription avec 8,05% des suffrages exprimés, Jean-Philippe Dolor…
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9 commentaires
Pendant que Dolor insiste, au national ça se désiste pour faire barrage au RN.
120 désistements de candidats NFP et 60 désistements Renaissance. Le front républicain n’est donc pas totalement brisé, même si dans cette histoire c’est toujours la gauche qui est la plus vertueuse. Évidement si les électeurs de ces élus se sacrifiant en préférant le retrait au RN, choisissent in fine le vote blanc façon ni-ni, plutôt que le vote barrage…cela profitera fatalement à l’extrême-droite. Malheureusement un peu de pédagogie est utile par les temps qui courent.
Mais quel menteur et imposteur ! Restez concentré sur les chiottes !
Quand le benêt du coin confond pédagogie et prosélytisme…restez dans le btp mon mignon…attendez votre idole aux toilettes et bye !
Ok FF, cette fois c’est pour moi… L’engouement électoral aidant, je n’ai pas pu résister à la tentation de faire faire deux ou trois galipettes à ton troll. Il faut dire que c’était d’abord le mien sur FG, donc je m’autorise quelques libertés. Mais ça va, il est un petit peu agité,… mais aucune rechute véritable…Juste cette petite fixette sur les sanisettes…Rien de bien méchant.
« Vingt-deux ans après le séisme du 21 avril 2002, le front républicain est un combat qui n’a plus rien d’évident. En témoignent les tergiversations et les pressions qu’il a fallu pour convaincre nombre de prétendants à la députation arrivés dimanche 30 juin en troisième position au premier tour de l’élection législative de se désister, et de faire barrage au Rassemblement national (RN). » (Le Monde – 02/07/2024)
Dire qu’une grande partie de ces réticences sont liées au radicalisme sémantique de l’andouille Mélenchon et de ses proches…Juste pour un mot « terrorisme ». Cela peut être vertigineux la politique. Mais bon, plus c’est difficile, plus l’effort est respectable. Alors un grand merci aux électeurs de Macron qui porteront leurs suffrages sur un candidat LFI au second tour, au lieu de voter blanc ou de s’abstenir…pour tenter de faire barrage au RN. Le sens de l’honneur, c’est aussi ce qui nous rassemble au sein de la nation. Content qu’il en reste encore quelques uns qui n’ont pas envie que notre pays rejoigne l’Italie ou la Hongrie.
Ce qui est quand même incroyable, c’est que ce personnage, pourtant Directeur de Cabinet de la maire de Cayenne, soit ignorant des règles électorales les plus basiques, ou interprète le droit d’une façon aussi naïve..
On se demande bien quelle plus-value il apporte à la mairie de Cayenne dans le cadre de ses fonctions…
un député fait des propositions de lois mais la méconnaitre à ce point, chapeau bas
L’article 162 du code électoral dit :
Sous réserve des dispositions de l’article L. 163, nul ne peut être candidat au deuxième tour s’il ne s’est présenté au premier tour et s’il n’a obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits.
Dans le cas où un seul candidat remplit ces conditions, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second.
M. DOLOR doit estimer que, comme Mme CHARLES s’est retirée, il est le deuxième candidat ayant obtenu le plus de voix au premier tour, et donc qu’il peut se maintenir au second.
Je doute que cela passe.
Là où ils ont quand même raison, c’est que seuls des juges peuvent interpréter la loi.
La préfecture prend le risque (très minime) d’une invalidation en cas de recours. Et donc d’une nouvelle élections dans quelques mois. Dans le cas contraire, la préfecture le laissait se présenter et M.Rimane l’emportait de toute façon et lui ne déposait pas de recours. Donc paradoxalement, le grand favori de l’élection et bénéficiaire de cette décision ne doit pas particulièrement s’en satisfaire…