La passoire qualité-prix
Le « bouclier qualité-prix » applicable à compter du 15 mars dans un certain nombre d’enseignes n’en est pas vraiment un. Ou dirons-nous la dénomination médiatique de « bouclier » brandit par le pourfendeur Victorin Lurel est exagérée. Au mieux il s’agit d’une réduction de quelques produits de consommation courante dans un marché guyanais où l’étiquette pèse « 8% » plus cher qu’en Martinique, « 16% » qu’à la Guadeloupe et « 38% » que dans l’Hexagone (Insee 2010) ; au pire il s’agit d’un soufflé servi comme hors d’œuvre du nouveau mandat. La preuve, le carburant et le gaz sont exclus de la liste. A compter du 15…
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Les distributeurs savaient déjà adapter leur marge selon les produits : ceux de première nécessité avaient déjà une marge plus faible que les autres. Certains produits classés plus haut, comme des chocolats noirs, des dentifrices, des alcolls, etc, sont déjà environ 2 fois le prix de la métropole. Les distributeurs se ratraperons encore sur ces produits.
Le problème principal en Guyane est que seulement lamoitié de la population a accès à une automobile. Les plus pauvres ne peuvent pas aller au supermarché et n’ont pas d’autre choix que le chinois du quartier, qui rend bien service mais est plus cher.
Pour permettre à tous d’acceder à des prix plus corrects et faire joer la concurrence, il faut surtout un réseau de transporet en commun digne de ce nom, sur les aglomérations de Cayenne, Kourou et St Laurent.
Là est le vrai enjeu, le reste n’est que poudre aux yeux.
Là nous attendons nos élus. Et nous les attendons toujours, comme nous pouvons attendre un bus qui ne viendra pas. Avec désespoir.