Le gouvernement sommé de réagir sur « la santé, l’énergie, la criminalité »
Trois courriers adressés aux ministres de l’Intérieur, de l’Energie et de la Santé sont sur les bureaux d’élus de Guyane. Ils réclament une série de mesures conséquentes pour améliorer la situation sanitaire, sécuritaire et énergétique d’une partie voire de l’intégralité de la Guyane. Des exemples l’ont montré par le passé, lorsque la contestation est plurielle, qu’elle soit civile et/ou politique, l’oreille prêtée par Paris est plus attentive. Ce fut le cas par exemple récemment de la création de l’université, du changement du directeur du centre hospitalier de Cayenne. Dans un contexte social, syndical, chahuté, certains élus ont mis de côté…
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6 commentaires
Il faut qu’un notable se fasse abattre chez lui pour que nos politiques réagissent enfin. C’est déplorable.
Il n’y a pas que le littoral qui souffre de l’insécurité. L’intérieur du territoire a son lot de violence et de drame depuis 25 ans avec l’orpaillage illégal : ne pas oublier les populations de l’intérieur dans les revendications !
Plus de gendarmes, de policiers et un état d’urgence permanent. Si le manque de moyens sécuritaires est réel, il n’est en rien une solution pérenne. Que font les politiques locaux pour l’éducation, l’emploi, la culture et l’intégration ?
La Guyane peut bien réclamer des mesures exceptionnelles et liberticides, mais tant qu’elle produira des délinquants en puissance sans perspective d’avenir en dehors d’appartenir à la famille machin et de pouvoir bénéficier d’une cooptation généralisée dans tout le département, compte tenu de l’envolée démographique, l’insécurité ne fera que croître, nonobstant le nombre de représentants des forces de l’ordre.
Rétablissement de la double peine pour les criminels étrangers, expulsion définitive du territoire. Ça fera de la place dans les prisons.
Nos élus sont « frileux », sont toujours dans le besoin exceptionnel et dans le respect d’une hiérarchie solennelle : C’est agaçant!
Oui, il y a des problèmes, oui, il faut demander des moyens et une prise en compte de la réalité à l’Etat sur ses compétences. Mais que font les élus sur leurs -nombreuses- compétences ? Le manque de capacité d’investissement de la CTG est égal à l’emploi dit « social » qu’il faudrait plutôt appeler copinage et électoraliste (des gens payés à ne rien faire avec mes impôts). C’est pareil dans les communes. Il n’y a pas qu’une précarité énergétique, il y en a de tous les services publics. Quelle passivité.
Quel espoir donné aux jeunes, quelle image : chômeur en attendant un poste de petit fonctionnaire tranquille ? J’en connais pas mal…
C’est nous guyanais qui devons prendre notre destin en main, si nous ne voulons pas que d’autres le fassent. Nous ne sommes pas des prédateurs individuels, mais des acteurs.